Trois (3) militants de l’Union pour la démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) ont été arrêtés lors de la marche de l’opposition le jeudi 13 août 2020.
Marche de l’opposition : L’UDPCI exige la libération immédiate de ses militants arrêtés
À l’instar des formations politiques membres de l’opposition ivoirienne, l’ UDPCI avait également appelé ses militants à rejoindre dans les rues, la société civile pour dire non à la candidature du président Alassane Ouattara au scrutin du 31 octobre 2020. Ces manifestations éclatées qui ont enregistré les décès de 4 personnes et de nombreux blessés, ont aussi conduit à des arrestations dont celles de trois militants de l’UDPCI encore détenus dans des commissariats et autres districts de police.
« La Direction de l’UDPCI informe l’opinion nationale et internationale que, suite à la marche pacifique du 13 août 2020, trois (03) de ses militants ont été arrêtés et sont détenus depuis lors au commissariat de Police de Danané et à la Brigade de Gendarmerie de Sipilou sans jugement en dehors de la période de détention préventive », informe le Pr Dion Yodé, porte-parole du parti, dans une note adressée à la presse.
Il s’agit entre autres de Mrs Dih Digbeu Odilon, étudiant en Master 2 de Philosophie à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, Ouehi Joël, maçon à Danané, et de Bakayoko Tiémoko, agent de mairie à Sipilou, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire.
«La Direction de l’UDPCI exige la libération sans condition de ses militants qui ont manifesté pacifiquement et à qui rien n’est reproché », insiste le parti dirigé par Albert Mabri Toikeusse. Ex-alliés du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), l’UDPCI et son président Albert Mabri Toikeusse ont récemment quitté la coalition au pouvoir pour se projeter sur le chemin qui mène à la présidence de la République à travers une candidature à l’élection du 31 octobre prochain.