Les débats qu’il y a autour de la candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle 2020 cristallisent la Titrologie de ce 18 août 2020. Alors que l’opposition manifeste contre un 3e mandat, le président ivoirien s’apprête à être investi par son parti, le RHDP.
Titrologie : Manifestations de rue « La réplique du RHDP à l’opposition »
Alassane Ouattara s’est prononcé, ce lundi, sur sa candidature contre laquelle l’opposition ivoirienne et la société civile sont opposées. « Je ne rentre pas dans ce faux débat, qui d’autre connaît cette Constitution que moi ? » tranche le chef de l’Exécutif ivoirien dans les colonnes de Le Jour Plus. « Ouattara tout feu tout flamme, hier : Les gens peuvent bavarder », renchérit Soir Info. Avant de s’en remettre au peuple à la une du quotidien gouvernementale Fraternité Matin. Laissons le peuple décidé », a-t-il déclaré. Le Patriote, L’Expression et Le Mandat s’accordent sur la mise en garde du chef de l’État à l’opposition : « La violence ne passera pas. »
Les manifestations de rue se poursuivent cependant à travers le pays. « Manifestations : ce qui s’est encore passé », croit savoir Soir Info. Pour Le Bélier, c’est plutôt « Ouattara qui installe un climat de terreur ». Et Guillaume Soro de prévenir sur Le Sursaut : « La lutte ne fait que commencer… » Avant que Générations nouvelles, n’annonce : « GPS déterminé à faire réculer le RHDP. » Un prêtre catholique est pour sa part monté au créneau dans Le Nouveau Courrier pour interpeller le Président Ouattara : « On ne se dédit pas sur des questions cruciales capables d’embraser le pays. » De son côté, le Président persiste et signe à la première page de Le Matin : « La Constitution ne m’interdit pas d’être candidat. » Et pourtant, « Macron est agacé par cette annonce », révèle le député français Michel Larive.
Quoi qu’il en soit, le RHDP se mobilise pour l’investiture de son candidat Alassane Ouattara. « La réplique du RHDP à l’opposition », lance L’Inter. « Bictogo mobilise 100 mille militants pour le Félicia », indique L’Expression. Mais pour Jean-Louis Billon, réagissent sur Le Nouveau Réveil : « C’est l’heure du Gôpô 2020. » « C’est le temps du déshonneur pour Ouattara », se désole pour sa part Pascal Affi N’Guessan sur Notre Voie. Tiburce Koffi croit savoir sur L’Intelligent d’Abidjan que « Les violences actuelles que nous vivont sont les conséquences de cet absurde et dangereux appel de Daoukro ». Les organisations internationales, régionales et sous-régionales sont pour ce faire interpellées : « CEDEAO, UEMOA, UA, UE, ONU… où êtes-vous ? » lance en dernier ressort Dernière Heure.