Alors que la polémique autour de la désignation des candidats pour la prochaine élection de la FIF se poursuit, Idriss Diallo a échangé ce lundi avec Touré Mamadou, ministre ivoirien de la Jeunesse. A cette occasion, le candidat déclaré à la présidence de la Fédération a souhaité que les règles soient respectées.
Idriss Diallo insiste sur le respect des règles
L’actualité sportive en Côte d’Ivoire est dominée par l’élection à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), avec notamment l’épineuse des candidatures à ce scrutin. Alors que la Commission électorale ne s’est pas encore prononcée, plusieurs publications ont fait état de la validation par l’équipe présidée par René Diby des candidatures de Didier Drogba, Sory Diabaté et Idriss Diallo.
Alors que des débats sur l’adéquation entre ces décisions et les textes de la FIF font rage, Idriss Diallo a appelé ce lundi au respect des règles. C’était lors d’un échange avec Touré Mamadou, ministre ivoirien de la Jeunesse.
« Nous ferons en sorte de gagner cette élection dans le respect des règles. Le plus important, c’est que les règles édictées par la Fédération ivoirienne de football soient respectées par tous les intervenants qui sont concernés. Ces règles doivent être respectées », a déclaré Idriss Diallo.
Pour l’ancien vice-président de la FIF, cette élection doit se dérouler comme un match de football. « Comme dans un match de football, quand il y a un hors-jeu, il faut le siffler. Quand il y a penalty, il y a penalty. Il ne faut pas faire autrement. On souhaite que ce soit ainsi », a-t-il ajouté.
Idriss Diallo prône le rassemblement
Cette audience avec le ministre a été surtout l’occasion pour le candidat déclaré d’exposer ses ambitions pour l’instance dirigeante du football en Côte d’Ivoire. Idriss Diallo qui a présenté les axes majeurs de son programme, a réaffirmé sa volonté à collaborer avec ses adversaires, « ses frères », en cas de victoire le 5 septembre prochain.
« Si nous l’emportons, a-t-il assuré, je prends l’engagement d’appeler mes adversaires qui sont mes frères pour leur demander de m’accompagner. Si nous participons tous à ce scrutin c’est parce que nous voulons apporter notre contribution au football ivoirien. Si on veut servir son pays, l’on doit être encore capable de se mettre d’accord. »