Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), plateforme politique proche de Laurent Gbagbo, a exprimé sa « totale désapprobation » quant à la décision d’ Alassane Ouattara de rempiler pour un troisième mandat présidentiel.
Candidature de Ouattara, une violation grave de la constitution, selon EDS
Dans une déclaration signée de son président Georges Armand Ouégnin, la plateforme politique Ensemble pour la démocratie et la souveraineté, est montée au créneau pour dire non à la candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre.
Pour cette plate-forme politique regroupant les partis proches de l’ex-président Laurent Gbagbo, la décision prise le 6 août par le Président Alassane Ouattara de se porter candidat, constitue une « violation » grave de la constitution ivoirienne.
« Cette décision extrêmement grave qui aurait dû intervenir en d’autres circonstances voire devant les instances du RHDP son parti, est non seulement en contradiction avec sa parole donnée solennellement le 5 mars 2020 devant le peuple, à travers sa représentation nationale, mais aussi et surtout une violation flagrante de la Constitution de notre pays qui ne lui permet pas de faire plus de deux mandats à la tête de l’Etat », a déclaré Pr Armand Ouégnin.
«La Plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) exprime sa totale désapprobation pour cette énième violation de la Constitution », a argué le président de EDS.
EDS et son président entendent user de tous les moyens légaux et démocratiques pour faire barrage à cette ènième «violation » de la loi fondamentale ivoirienne. Ils ont par ailleurs invité l’ensemble de leurs militants à demeurer sereins et confiants.
Alassane Ouattara a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre prochain après les sollicitations de ses partisans, l’invitant à prendre la relève d’ Amadou Gon Coulibaly, l’ex-Premier ministre et ex-candidat désigné du RHDP, décédé subitement le 8 juillet dernier des suites d’un malaise cardiaque.