La réponse d’Alassane Ouattara est toujours attendue dans le cadre de l’appel à lui lancé par le RHDP pour briguer un 3è mandat. Mais Seth Koko, candidat déclaré à la Présidentielle 2020, appelle le président ivoirien à renoncer à ce projet.
Affaire 3è mandat de Ouattara : « Ne commettez pas cette erreur, monsieur le Président »
Amadou Gon Coulibaly décédé, les cadres et autres dignitaires du RHDP ne cessent d’appeler Alassane Ouattara à revenir sur sa décision de passer la main à une nouvelle génération, et à briguer, lui-même, un 3e mandat. Au Conseil politique du Parti unifié, le 29 juillet dernier, le chef de l’État avait donc demandé un sursis à ses camarades de parti afin d’observer un temps de recueillement en la mémoire de son « fils » avant de répondre à leur sollicitation.
Mais en attendant la déclaration promise par Ouattara, des voix s’élèvent de plus en plus pour appeler le président de la République à renoncer à ce projet de 3e mandat. Au nombre de ces contestataires, se trouve Seth Koko, président du Mouvement politique l’Alternative-CI, candidat déclaré à la présidentielle 2020.
« Des conseillers qui ne vous aiment pas, ne s’aiment pas eux-mêmes et n’aiment pas leur pays, se torturent les neurones pour vous pousser à prendre cette décision antidémocratique de briguer un 3e mandat. Après Houphouët-Boigny, aucun président n’a eu droit à un 3e mandat parce que la Constitution l’interdit », a déclaré l’opposant, dans une contribution, dont copie est parvenue à Afrique-sur7.
Poursuivant, Seth Koko martèle : « Aucun chef dans ce monde ne peut se targuer d’être le seul, capable de maintenir la stabilité et le développement de son pays. S’il insiste sur cette hypothèse, cela signifierait que ce chef a échoué dans son passage à la tête du pays. » Avant de mettre en garde le Président Alassane Ouattara contre ce projet : « Ne commettez pas cette erreur, M. le Président ! »
Notons que le Président Ouattara entend faire une déclaration solennelle à la Nation toute entière sur la question d’un éventuel 3e mandat. Sa réponse est très attendue en cette veille de célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.