Doumbia Major n’est pas resté indifférent au gros clash qui a opposé Odette Lorougnon et Kandia Camara. Le fondateur du Congrès panafricain pour la révolution (CPR) a tiré à boulets rouges sur la présidente des femmes du Front populaire ivoirien (FPI) en prenant parti pour la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.
Doumbia Major crache ses vérités à Odette Lorougnon
Kandia Camara et Odette Lorougnon se sont empoignées récemment. En effet, la ministre de l’Education nationale a appelé Alassane Ouattara à se porter candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, suite à la mort tragique d’Amadou Gon Coulibaly, le mercredi 8 juillet 2020. Elle a assuré que si le président ivoirien prenait sa retraite politique, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) subira la vengeance de ses adversaires politiques.
Cette sortie de Kandia Camara a fait réagir Odette Lorougnon qui a cherché à savoir les raisons de la crainte de la « Péré » nationale. « Je voudrais demander à Kandia Camara : qu’est-ce qu’elle craint ? Et qu’est-ce qu’ils ont fait et comment ils sont venus au pouvoir ? Pourquoi elle craint une certaine vengeance ? », a interrogé la responsable des femmes du FPI.
Dans cette « guerre » entre ces deux figures féminines de la politique ivoirienne, Doumbia Major a pris position. « Dans la rhétorique du FPI et d’ Odette Lorougnon, la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens et le peuple de Côte d’Ivoire, ce sont eux les militants du FPI qui suivent Gbagbo… Les autres eux ne sont pas des Ivoiriens, ils proviennent d’ailleurs, peut être de la planète Mars… », a écrit l’ex-membre de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) sur les réseaux sociaux.
Doumbia Major s’insurge contre la pensée selon laquelle « le 11 avril 2011, c’est la Côte d’Ivoire qui a été chassée du pouvoir; ce sont les Ivoiriens qui ont été chassés du pouvoir; c’est le peuple de Côte d’Ivoire qui a été chassé du pouvoir ».
Poursuivant, Doumbia Major a interpelé Odette Lorougon : « Comment avec des discours de haine pareils, vous pensez que des gens vont vous céder le pouvoir, pour vous permettre d’institutionnaliser et de codifier la haine, la ségrégation et la hiérarchisation des citoyens d’un même pays ? ».