La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) s’est prononcée sur les cas de fraude observés au premier jour des épreuves écrites du baccalauréat session 2020. Alla Saint Clair, le secrétaire général du puissant syndicat, a dénoncé ces pratiques, qui ternissent l’image de l’école ivoirienne, dans un communiqué rendu public le mardi 28 juillet 2020.
La FESCI s’insurge contre les cas de fraude
Les épreuves écrites du baccalauréat 2020 ont débuté le lundi 27 juillet 2020 sur toute l’étendue du territoire national. Mais déjà, des cas de fraudes sont signalés dans des centres d’examen. C’est d’ailleurs ce qui a amené Alla Saint Clair à monter au créneau. Le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire s’est élevé contre « cette situation de nature à jeter le discrédit sur la valeur de nos diplômes ». Au nom de la FESCI, il a condamné « ces attitudes qui n’honorent pas l’élève ivoirien ». Dans la foulée, le successeur de Assi Fulgence Assi (AFA) a reconnu que « l’année scolaire 2020 qui tire à sa fin fut une année assez difficile avec son corolaire habituel de malversations, d’irrégularités, mais aussi de dysfonctionnement, à l’image des années précédentes. Elle a été rendue encore plus difficile par les perturbations liées à la maladie à Coronavirus (COVID 19) ». Même s’il dit comprendre les conséquences que cela a pu avoir sur l’état d’esprit des élèves, le premier responsable de la FESCI soutient que « la fraude ne saurait être une solution ».
Alla Saint Clair a invité ses camarades à s’éloigner de la fraude, de la tricherie sous toutes ces formes tout en demeurant dans la dignité tout en ayant confiance en leurs valeurs, nonobstant la pléthore de difficultés auxquelles ils ont été confrontés tout au long de cette année académique. « Je réaffirme donc mon soutien à la lutte contre la tricherie, mon engagement à la recherche de l’excellence en milieu scolaire sous lequel est placé le mandat. Que l’esprit d’intégrité vous anime afin que cessent ces manoeuvres frauduleuses certainement soutenues par des mains occultes », a soutenu le général Makélélé.