L’Association des footballeurs ivoiriens (AFI) a été suspendue jeudi par la Fédération internationale des footballeurs. Cyrille Domoraud, président de l’AFI, s’est prononcé sur cette décision prise en soutien à Didier Drogba.
Cyrille Domoraud assume son choix
Quelques heures après le communiqué de la Fédération internationale des footballeurs professionnels (FIFPro) annonçant la suspension de l’Association des footballeurs ivoiriens, Cyrille Domoraud, président de l’AFI, a réagi. L’ancien capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire, est revenu sur le choix fait par son organisation de parrainer Idriss Diallo plutôt que Didier Drogba dans le cadre de l’élection à la présidence de la FIF. L’ex-joueur de l’Olympique de Marseille a choisi d’assumer cette décision.
«L’AFI tient à rappeler que c’est en toute indépendance qu’elle prend ses positions au niveau national, en tenant compte de l’intérêt supérieur des footballeurs ivoiriens », a écrit l’ancien défenseur central de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Pour Cyrille Domoraud, « depuis sa création jusqu’à ce jour, l’AFI a toujours œuvré en toute transparence dans l’intérêt de ses membres. C’est pourquoi, elle tient à rassurer l’ensemble de ses adhérents sur son engagement à la défense de leurs intérêts et au respect de leurs choix et orientations pour le football Ivoirien ».
Cyrille Domoraud sous le feu des critiques
Si cette décision de la FIFpro ne devrait à priori rien changer dans la décision de l’AFI de parrainer Idriss Diallo, elle a porté un important coup à l’image de Cyrille Domoraud. Sur les réseaux sociaux, l’ancien international est la cible de critiques acerbes de la part des partisans de Didier Drogba. L’ancien joueur du Milan AC doit aussi faire face à la grogne de plusieurs joueurs ivoiriens.
Dans une vidéo postée récemment, l’international Serey Dié a critiqué la gestion et surtout la décision de l’AFI. Avec Touré Kolo et Aruna Dindané, les autres membres du bureau de l’AFI qui ont apporté leur soutien à Idriss Diallo, Cyrille Domoraud est contesté et l’éventualité de l’évincer de la tête de l’organisation est de plus en plus évoquée.