Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a rendu un hommage à Amadou Gon Coulibaly, décédé le mercredi 8 juillet 2020 à Abidjan. Des cadres du parti au pouvoir ont salué la mémoire de l’ancien Premier ministre ivoirien. Adama Bictogo a saisi l’occasion pour faire une grosse révélation sur les dernières heures du « Lion » venu de la région du Poro.
Ce que Gon Coulibaly a confié à Bictogo avant son ultime voyage
Ce mercredi 15 juillet 2020, soit une semaine après la mort d’Amadou Gon Coulibaly, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix a organisé une cérémonie d’hommage à l’illustre disparu. C’est le Parc des sports de Treichville qui a accueilli les militants du RHDP. La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de l’État, Alassane Ouattara, et de son épouse, Dominique Ouattara. Adama Bictogo, visiblement très étreint par la douleur, s’est adressé aux houphouëtistes. Le directeur exécutif du parti politique au pouvoir a bien voulu rappeler les circonstances de sa rencontre avec Amadou Gon Coulibaly.
« Ce 14 février 1994 a été le jour de notre première rencontre. C’est le président Alassane Ouattara qui nous l’avait présenté. Je l’avais connu quelques semaines plus tôt, parce que je venais de créer, en janvier 1994, « Génération Ado ». Notre grande sœur Rokya Ouattara, notre grand frère Ibrahim Ouattara m’avaient, dans la foulée de cette initiative, présenté à notre grand frère commun, notre papa, celui que j’ai toujours qualifié de poteau indicateur, de catalyseur de nos ambitions, de notre boussole à tous, et que tu as toujours accompagné, dès les années 1990, avec fidélité et loyauté », s’est souvenu l’ex-ministre de l’Intégration. Depuis cette date, Adama Bictogo et Gon Coulibaly ne se sont plus quittés.
Poursuivant, le patron du groupe SNEDAI a tenu à faire une confidence sur ses derniers instants avec Amadou Gon Coulibaly. Il a fait savoir qu’au cours d’un échange loin des regards indiscrets, l’ancien Premier ministre lui a confié ceci : « Je m’en irai. Je voulais poursuivre l’œuvre du père. Mais Adama je reviens vers toi. Retourne à mon père ce qu’il m’a donné. Parce qu’il doit continuer l’œuvre qu’il m’avait confiée. Demande à mes frères de sécher leurs larmes parce qu’où que je sois, l’honneur du père doit être sauf. Où que je sois, vous devez triompher ! Où que je sois, je vous demande d’être tous ensemble comme je l’ai dit quand je suis revenu. Où que je sois, les valeurs de fraternité et de solidarité doivent prévaloir autour du chef, du grand frère, notre père, Big, Big Big , Big. »