Hamed Bakayoko pourrait-il endosser le rôle de candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à la présidentielle du 31 octobre 2020 ? Alassane Ouattara est face à une véritable équation depuis la disparition d’Amadou Gon Coulibaly, son Premier ministre et dauphin. Selon une information livrée par La Lettre du Continent, le président ivoirien avait choisi de faire du ministre de la Défense le candidat de son parti politique avant de se raviser.
Hamed Bakayoko disqualifié de la course présidentielle
Le décès brusque d’Amadou Gon Coulibaly, survenu le mercredi 15 juillet 2020 à Abidjan, a faussé les calculs politiques d’Alassane Ouattara. En effet, décidé à ne pas briguer un 3e mandat, le président ivoirien a porté son choix sur l’ex-Premier ministre pour représenter le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix à la future élection présidentielle, prévue pour le 31 octobre 2020. Il avait fini par faire accepter son choix à tous les cadres du RHDP.
Malheureusement, le destin s’est farouchement opposé au projet du chef de l’Etat. Mercredi 8 juillet, le candidat des houphouëtistes a été fauché par la mort. Du coup, Alassane Ouattara et les siens sont confrontés à une triste réalité. Privé de son « Lion », le parti au pouvoir doit se trouver un autre champion à quatre mois de la présidentielle. Un véritable casse-tête chinois pour le patron des houphouëtistes.
Devant ce dilemme, Alassane Ouattara a tourné les regards vers Hamed Bakayoko. En effet, comme le précise La Lettre du Continent, dans sa parution du mercredi 15 juillet 2020, l’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), avait choisi son ministre de la Défense afin de porter la candidature du RHDP. A en croire le média français, il aurait « brièvement envisagé de transmettre le flambeau » au maire de la commune d’Abobo.
Mais, indique notre source, Ouattara a par la suite choisi de briguer un 3e mandat. Hamed Bakayoko voit donc la candidature lui passer sous les yeux. Notons que le premier magistrat d’Abobo fait l’objet de graves accusations de la part de Vice Media. Le media canadien accuse Hambak d’être à la tête d’un vaste réseau de trafic de drogue. Ce dossier brûlant serait-il pour quelque chose dans la décision d’Alassane Ouattara ? La question demeure.