Amadou Gon Coulibaly a tiré sa révérence, mercredi 8 juillet 2020. Au nombre des personnalités qui ont rendu hommage au défunt Premier ministre ivoirien, se trouve Guillaume Soro. En dépit de leurs adversités politiques, l’ancien chef du Parlement se remémore ses relations personnelles avec son aîné.
Guillaume Soro : « Nos liens n’ont jamais été érodés en dépit de… »
Amadou Gon Coulibaly a été pris d’un malaise, mercredi, alors qu’il prenait part à son premier Conseil des ministres après son séjour médical de deux mois à Paris. D’ailleurs, durant ce séjour, le Premier ministre n’a reçu aucune visite de l’ancien Président de l’Assemblée nationale, pourtant en exil dans la capitale française. Les tensions politiques entre les deux hommes, candidats déclarés à l’élection présidentielle de 2020, pourraient bien justifier cette distanciation en pleine crise du coronavirus.
C’est cependant un Guillaume Soro tout effondré qui est frappé par la nouvelle de la mort du chef du Gouvernement ivoirien. « J’apprends ce soir le décès du Premier ministre de la Côte d’Ivoire M. Amadou Gon-Coulibaly avec qui j’ai partagé une longue fraternité, même si ces temps-ci je n’ai pas eu l’opportunité de lui parler », a déclaré dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le président de générations et peuples solidaires (GPS).
Poursuivant, Soro Kigbafori Guillaume ajoute : « À cet instant de grande tristesse pour ma famille et moi, nos pensées vont à l’endroit de son épouse et de ses enfants. Nos épouses et nos enfants se fréquentent depuis la longue traversée de désert des années 2002 en France. Ces liens n’ont jamais été érodés en dépit de l’atmosphère politique ambiante. Ensuite, au couple présidentiel que je sais meurtri par ce subit décès. Enfin à la Côte d’Ivoire qui perd un de ses fils, particulièrement la région du Poro. »
Résigné à se rendre à l’évidence que Le Lion AGC a dribblé partenaires et adversaires, alors qu’il reprenait vie, le Député de Ferkessédougou présente ses sincères condoléances à chacun et à chacune. Avant de prodiguer ce conseil à à la classe politique ivoirienne : « Ces moments douloureux doivent nous amener à méditer la condition humaine et le jeu politicien n’a pas droit de cité en cette circonstance. »