Quelques jours après le retour à Abidjan d’Amadou Gon Coulibaly, Nathalie Yamb brise le silence sur le séjour médical du Premier ministre ivoirien à Paris. La conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly a des interrogations.
Gon de retour à Abidjan, Nathalie Yamb a des interrogations
Après un séjour de deux mois en France pour des raisons médicales, Amadou Gon Coulibaly est rentré en Côte d’Ivoire le jeudi 2 juillet 2020. Le Premier ministre ivoirien avait été évacué d’urgence à Paris le 2 mai pour un « contrôle médical », comme l’indiquait un communiqué de la présidence de la République lu par Patrick Achi. Le départ du chef du gouvernement, par ailleurs candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à la présidentielle d’octobre 2020, a donné lieu à plusieurs supputations tant dans les rangs de ses partisans que de ses adversaires politiques.
De retour sur les bords de la lagune Ébrié, le locataire de la Primature a voulu rassurer les Ivoiriens sur son état de santé. « Ce contrôle a dû être approfondi avec un besoin de repos et après, me voilà en forme (…) Je voudrais remercier le ministre d’État pour l’efficacité avec laquelle il a assuré mon intérim. Merci HamBak », a-t-il déclaré à sa descente d’avion, avant d’ajouter qu’il est de retour pour prendre sa place auprès d’Alassane Ouattara.
Près d’une semaine après l’arrivée d’ Amadou Gon Coulibaly parmi les siens, Nathalie Yamb a laissé éclater certaines interrogations. En effet, la conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly, au sein de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), est curieuse de savoir le budget qui a été alloué au séjour médical du Premier ministre ivoirien.
« À combien s’élèvent les dépenses du séjour médical de plus de 2 mois en France du PM Amadou Gon (vols, opérations, frais d’hospitalisation, déplacements, etc.) et qui paie la note: lui-même ou le contribuable ivoirien ? Merci pour une réponse précise, M.Alassane Ouattara », a écrit la « dame de Sotchi » sur son compte Twitter. Pour l’heure, les autorités ivoiriennes n’ont apporté aucune réponse aux inquiétudes de Nathalie Yamb.