Gnamien Konan a de nouveau sorti les griffes contre le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Le président de La nouvelle Côte d’Ivoire, un parti politique de l’opposition, a violemment attaqué le bilan de la gestion d’Alassane Ouattara, non sans tirer à boulets rouges sur la coalition au pouvoir.
Gnamien Konan critique sévèrement le RHDP
Alassane Ouattara a décidé de ne pas briguer un 3e mandat. Le patron du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix a pris la résolution de se retirer à la fin de son second quinquennat. Mais le président ivoirien veut s’assurer que le RHDP conserve le pouvoir. Aussi a-t-il annoncé que le futur candidat du parti au pouvoir à la présidentielle d’octobre 2020 sera Amadou Gon Coulibaly. Gnamien Konan, opposant ivoirien, estime que rien ne justifie le maintien des houphouëtistes à la tête de la Côte d’Ivoire. Dans une publication sur sa page Facebook, l’homme a démonté le bilan des dix ans de gestion des houphouëtistes.
Gnamien Konan n’a pas mis de gants pour critiquer la gestion d’Alassane Ouattara et les siens. Pour l’ancien ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, en dehors des routes et ponts construits par des étrangers, de l’électrification rurale, de la restitution de la dette de 50 ans, le recrutement de 80 000 fonctionnaires dont au moins 80 % originaires du Nord, de la fixation du prix du cacao et de l’anacarde sans les garantir ou les acheter, le RHDP n’a rien apporté à la Côte d’Ivoire. Il n’est donc point besoin « que les Ivoiriens continuent de subir toutes ses injustices ».
Poursuivant, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2015 a laissé entendre que « ce parti pompeusement appelé Rassemblement pour la démocratie et la paix » est « une vraie escroquerie intellectuelle ». Gnamien Konan a également révélé que le RHDP « refuse de reconnaitre tous les partis politiques légalement constitués depuis qu’il a pris le pouvoir ». Pour l’heure, aucune réaction n’a été observée dans le camp présidentiel.