Hamed Bakayoko a été ouvertement indexé par le site vice.com, qui l’accuse d’être impliqué dans un vaste trafic de drogue en Côte d’Ivoire. Le ministre d’État, ministre de la Défense et Premier ministre par intérim a décidé de porter plainte contre les auteurs de l’article de presse. Quelques jours plus tard, l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire a réagi relativement à cette affaire qui défraie actuellement la chronique.
Affaire « Hamed Bakayoko », ce que pensent les États-Unis
L’information a fait grand bruit et s’est répandue telle une trainée de poudre. Selon vice.com, Hamed Bakayoko ferait partie d’un réseau de trafic de drogue solidement ancré en Côte d’Ivoire. Le média canadien a publié une série d’articles sous le titre « Comment votre conso de coke fout la merde en Afrique de l’Ouest », incriminant clairement le ministre ivoirien de la Défense. Pour sa part, le maire de la commune d’ Abobo assurant qu’il n’a pas « pour habitude de réagir à des allégations portées » contre lui sur les réseaux sociaux, a apporté une réplique à ces graves accusations.
« Ces allégations vont à l’encontre de mes principes de vie et sont de nature à jeter le discrédit sur mon pays, en raison des fonctions que j’exerce. Au regard de ces insinuations extrêmement graves et diffamatoires, j’ai décidé de porter plainte contre Messieurs Ibekwe Nicholas, Daan Bauwens et les relais », a écrit Hamed Bakayoko sur sa page Facebook.
Hamed Bakayoko n’a pas manqué de faire savoir qu’en tant que ministre de la Sécurité pendant plus de 7 ans, il a obtenu des résultats satisfaisants dans la politique de lutte contre la drogue. « Ces actions qui se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlements de réseaux mafieux, ont valu des félicitations internationales à la Côte d’Ivoire », a affirmé le député de Séguéla.
Mercredi 10 juin 2020, l’ambassade des États-Unis a brisé le silence dans cette affaire. Dans une publication sur son compte Twitter, elle a indiqué que « les États-Unis prennent très au sérieux le trafic de drogue, et agissent contre tous les trafiquants connus ». La représentation diplomatique a également exprimé sa fierté devant le travail qu’elle a accompli en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays d’Afrique occidentale.