Serge Vremen, candidat non élu du PDCI-RDA lors des dernières élections régionales dans la région du Gontougo, est très inquiet pour son parti politique qui a choisi le mois de juillet prochain pour faire connaître son candidat à la présidentielle d’octobre 2020. Dans la lettre ci-dessous adressée aux membres du Bureau Politique (BP), il invite publiquement ces derniers à porter les réflexions suivantes avec lui pour le bonheur du parti dirigé par Henri Konan Bédié.
« Vouloir être candidat à la candidature au PDCI, c’est être un potentiel futur Président de la République » (Serge Vremen )
(…) Chers membres du BP, heureux participants du BP Extraordinaire des 04 et 05 juin 2020, vous avez pris la décision de faire connaître publiquement le candidat du PDCI qu’au soir du 26 juillet, sois à exactement 97 jours de la joute électorale du 31 octobre 2020.
Chers membres du BP, est-ce judicieux pour un parti d’opposition de faire connaître son candidat à seulement trois mois des élections ? Certains diront oui cela dépend, d’autres non parce que. Mais voilà la vraie réponse à cette question est oui si Solidité du Parti et Personnalité du Candidat sont réunies et non si les deux conditions précitées ne sont pas réunies. Pourquoi donc faire long ce qui est court.
Le Parti est solidement implanté et le Président du parti, candidat naturel du Parti, selon les us et coutumes et non les textes, ayant en sus déjà exercé la fonction suprême est solidement connu. En outre, aucune autre candidature, au-delà des bruits de salon n’a publiquement été émise. Vouloir Être candidat à la candidature au PDCI, c’est être un potentiel futur Président de la République et pour cela, il faut aller plus loin que les paroles, d’éventuelle candidature, échangées au cours de longs diners.
Les contraintes d’urgence sanitaire utilisées pour faire un choix de participants au BP extraordinaire, enfreignent-elles les textes du Parti, si non, alors ces mêmes contraintes exigent de nous d’aller à l’essentiel en évitant un long Process de campagne et de convention d’élection et d’organiser plutôt assez aussi extraordinairement un BP avec pour ordre du jour la candidature du candidat naturel.
La réponse que nous savons tous positive sera validée par une résolution du BP et on passe au suivant. Cela n’enlève en rien au D de démocratie du sigle du Parti et ne nous rend pas moins « idiocrate » que le RDR-RHDP. Les ressources nécessaires à l’organisation du processus électoral interne ainsi qu’à l’organisation de multi conventions devront plutôt être réorientées vers la mise en place d’un dispositif « d’offre de timbre CNI » et un tout gap positif aux frais de prémices de campagne.
Pour exemple et suivant les statistiques d’inscription de nouveaux majeurs sur les 20 dernières années, l’objectif pour notre parti serait d’au moins 50 nouveaux majeurs par membre du BP, soit un total de plus de 106 200 nouveaux inscrits (cela représenterait environ 40% du total national projeté). Allons à l’essentiel.
Mmes et Mrs les membres du BP, au dernier BP du 19 décembre dernier, j’ai pris la parole pour dire ceci : « que le candidat du Parti soit Pierre, Paul ou Aimé, les membres du BP seront les acteurs, chef de file terrains de la campagne, ces mêmes acteurs qui ont participé aux élections de 2018 et donc qu’il urgeait plutôt de passer en revue les aléas de la toute dernière campagne 2018, y porter assez rapidement les améliorations et lancer les équipes sur le terrain.
Car voyez-vous pour la région du Gontougo que je connais bien, je puis vous assurez que nous ne gagnons pas du terrain comme le laisse croire certaines personnes au Président et à la Direction Exécutive, ceux que j’appelle les « puissants mobilisateurs » mais qui malheureusement ne peuvent mobiliser au-delà de la superficie de leur résidence ».
Passons en revue nos tares. Mmes et Mrs les membres du BP, voilà nous apprenons que nous sommes maintenant membres du Bureau de l’Assemblée nationale, pourquoi si tôt, qu’en est-il alors pour la désignation de nos représentants à la CEI ?
Je me demande parfois si nous savons vraiment qui est notre adversaire, nous l’avons côtoyé longuement, mais voilà nous n’avons qu’une infime connaissance de lui (RDR-RHDP), croyons-nous qu’ils vont tranquillement et bonnement nous tendre le pouvoir ?
Mmes et Mrs les membres du BP, je conclurai par cette question qu’un ami m’a posé et à laquelle je souhaite que vous méditiez « Qui peut empêcher aujourd’hui l’opposition de gagner ces futures élections présidentielles, ma réponse a moi a été « l’opposition elle-même ».
Je vous remercie.
Nb: Les titre, chapeau et sous titre sont de la rédaction.