Le sénateur Paulin Allomo, qui avait porté de vives critiques contre Henri Konan Bédié, vient de se mettre à dos les élus et les cadres PDCI de la Marahoué. Dans une déclaration, ces proches du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ont craché leurs vérités à l’ex-député de Bouaflé.
Henri Konan Bédié reçoit le soutien des élus et cadres de la Marahoué
Alors que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire se prépare à tenir sa convention politique, prévue du 12 au 14 juin 2020, Paulin Allomo est sorti de son silence pour tirer à boulets rouges sur Henri Konan Bédié. Le sénateur ivoirien avait ouvertement déclaré que l’ex-président ivoirien a pour ambition d’ « entrainer la communauté baoulé dans son dernier naufrage ».
L’ancien député de Bouaflé est allé plus loin en s’en prenant aux années de gouvernance du patron du PDCI. Pour lui, sous Bédié, « les affaires de l’État ont été, de ce fait, mises de côté au profit d’intérêts égoïstes et peu défendables » et son programme de gouvenement, « L’Éléphant d’Afrique », n’a eu de la valeur que par son annonce, « parce que peu de choses ont été réalisées ».
Cette sortie de Paulin Allomo n’a pas échappé aux élus et cadres PDCI de la Marahoué, qui ont apporté une cinglante réponse. Ils ont d’abord rappelé au concerné que dans la Marahoué, « la pondération et l’esprit fraternel ont toujours guidé les acteurs locaux de la vie politique, administrative, économique, culturelle et de développement ».
S’ils ont reconnu que « les dires, faits et gestes » d’Henri Konan Bédié peuvent faire « l’objet de critiques dans un environnement politique démocratique bien compris par tous », ces élus et cadres ont rappelé à Paulin Allomo qu’en démocratie, tout n’est pas permis. « Le contenu de votre pamphlet à l’ordre du jour n’est pas digne d’un cadre sérieux de la Marahoué, et encore moins du septuagénaire que vous êtes. Avec vous, vieillesse ne semble pas rimer avec sagesse. Et c’est regrettable », ont-ils soutenu dans une déclaration.
« La résistance victorieuse du PDCI-RDA menacée de disparition programmée, a provoqué chez Monsieur Allomo Paulin une pantophobie qu’il devrait chercher à résoudre au lieu de s’en prendre à un grand Homme d’État, Homme de Paix incontestable, le président Henri Konan Bédié », ont tenu à rappeller ces cadres du plus vieux parti politique ivoirien.