Roger Banchi est l’un des fervents compagnons de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne. Dans une contribution sur les réseaux sociaux, l’ex-membre de la rébellion a porté de vives critiques contre le régime du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), dirigé de main de maitre par le président Alassane Ouattara.
Roger Banchi convaincu de la chute du RHDP
Guillaume Soro est en exil à Paris depuis le 23 décembre 2020, la date de son retour manqué en Côte d’Ivoire. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par les autorités ivoiriennes, le patron du mouvement politique Générations et peuples solidaires (GPS), a été condamné à 20 ans de prison ferme par la justice ivoirienne pour « recel de biens détournés » et « blanchiment d’argent ». Malgré cette lourde sentence, le député de Ferké soutient qu’il sera bel et bien candidat à la présidentielle d’octobre 2020 qu’il entend remporter. L’optimisme du mentor des soroistes est partagé par Roger Banchi, l’un de ses proches.
Roger Banchi croit fermement que la tempête qui frappe actuellement le camp Soro passera. Et pour cause, l’ancien membre de la jeunesse du Rassemblement des républicains (RDR) voit la chute du pouvoir d’ Alassane Ouattara. « Dire que le RHDP est condamné n’est pas qu’un vœu pieux…c’est une finalité fondée sur au moins, deux bases : la majorité démographique et sociologique du peuple ivoirien, qui le rejette, finira inéluctablement par vaincre ; et lui-même périra de son système féodal », a écrit le coordonnateur de la délégation Europe de Générations et peuples solidaires sur Twitter.
Selon Roger Banchi, « la faiblesse systémique condamnant le RHDP, n’est autre que son logiciel politique, étranger à la société ivoirienne, en contradiction avec ses mœurs intrinsèques (notre culture du pardon par exemple) ; et à contrecourant de notre cheminement démocratique ». Il faut noter que ce soroiste avait déjà prévenu le chef de l’Etat et les siens contre la défaite qui les guette à cause de « l’ingratitude » dont ils font preuve envers Guillaume Soro.