L’opération antiterroriste conjointement menée par les armées ivoirienne et burkinabè a été un succès, contrairement à ce qui avait été annoncé. Plusieurs terroristes ont été neutralisés et d’importants matériels saisis par les forces des deux pays.
Militaires ivoiriens et burkinabè terrorisent les terroristes à leur frontière commune
La menace terroriste qui plane sur la sous-région ouest-africaine impose aux forces armées des pays concernés de mutualiser leurs efforts afin de combattre l’ennemi commun. C’est ainsi que les militaires ivoirien et burkinabè ont lancé Comoé, une opération conjointe pour déloger les jihadistes, qui installaient un appendice à leur frontière commune. L’opération menée depuis le 13 mai 2020 s’est soldée par un franc succès, contrairement à ce qui avait été préalablement indiqué.
Ces deux forces militaires ont en effet déployé une impressionnante logistique, appuyée par des moyens aériens, qui ont pu effectuer des frappes chirurgicales afin de détruire les bases naissantes des terroristes. C’est ainsi que 8 terroristes ont été neutralisés, 38 suspects interpellés, et un lot de matériels composé d’armements, munitions, téléphones portables, matériels informatiques et des motocyclettes, saisi.
À en croire l’état-major de l’armée ivoirienne : « La base terroriste d’Alidougou (Burkina Faso) a été détruite. 8 terroristes tués, 24 suspects interpellés au Burkina Faso, 14 en Côte d’Ivoire, mis à la disposition des services de renseignements. » Un soldat burkinabè a cependant été blessé pendant ces combats.
Notons que l’opération Comoé s’est principalement déroulée au nord-est de Ferkéssédougou (Côte d’Ivoire) et au sud de Banfora (Burkina Faso). La force conjointe maintient sa position pour bouter définitivement ces terroristes hors de cette zone frontalière.