Les armées ivoirienne et burkinabè ont mené conjointement une opération antiterroriste dénommée Comoé. Cette opération militaire a permis le démantèlement d’un camp de jihadistes dans le Nord ivoirien, à la frontière burkinabè.
Opération antiterroriste Comoé, héroïques militaires ivoiriens et burkinabè
À en croire Jeune Afrique, un groupe de jihadistes a été signalé dans les environs de la localité ivoirienne de Sangopari, où ils installaient progressivement leurs bases. Informées de cette présence nocive, les armées ivoirienne et burkinabè ont mis en place une force conjointe en vue de traquer ces hommes sans foi ni loi jusqu’à leur dernier retranchement.
C’est ainsi que l’opération antiterroriste dénommée Comoé a été lancée depuis le 13 mai 2020 pour combattre les terroristes à la frontière ivoiro-burkinabè. Cette opération militaire conjointe a permis aux deux armées de mutualiser leurs connaissances et compétences pour cette mission à haut risque. En deux semaines de combats, ces forces sont donc venues à bout des jihadistes qui installaient leur appendice dans le Nord ivoirien.
Ces bases de jihadistes ont donc été démantelées, un impressionnant arsenal de guerre et des téléphones appartenant aux terroristes saisis, et la zone concernée est en cours de sécurisation, apprend-on de source proche de l’opération.
Les forces demeurent donc en alerte maximale, car il s’agit bien d’un combat de longue haleine, et tant que le serpent n’est pas mort, il ne faudrait surtout pas jeter le bâton. Des soldats sont donc déployés de part et d’autre de la frontière pour veiller au grain.
À Kafolo, en territoire ivoirien, Lassina Doumbia et Moïse Miningou, respectivement Chef d’état-major de l’armée ivoirienne et son homologue de l’armée burkinabè se sont donc retrouvés pour remonter le moral à leurs troupes qui ont mené un combat héroïque pour détruire ce repaire que les terroristes envisageaient d’installer sur le territoire ivoirien.
Notons que la Côte d’Ivoire a connu son premier attentat terroriste, le 13 mars 2016, avec l’attaque de la station balnéaire de Grand-Bassam. Et depuis, les autorités sécuritaires ivoiriennes et leurs frères d’armes de la sous-région ouest-africaine ne cessent de travailler de concert pour vaincre le terrorisme, ce nouveau fléau qui menace l’équilibre de la région.