Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a réagi au décès du Cheick Boikary Fofana, guide suprême de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire, survenu dimanche 17 mai dernier des suites de la maladie à coronavirus.
Pascal Affi N’guessan se souvient du Cheick Boikary Fofana
«C’est une lourde perte pour la Côte d’Ivoire, mais surtout pour la communauté musulmane, avec sa disparition ce week-end », a réagi Pascal Affi N’guessan.
Pour l’ancien Premier ministre ivoirien, l’islam en Côte d’Ivoire se confond avec la vie du Cheick Boikary Fofana.
«Le Cheick Boikary Fofana a été véritablement présent dans la vie nationale, ces vingt dernières années. Il a apporté une très grande contribution à la structuration, à l’organisation de la communauté musulmane, à la promotion de l’islam en Côte d’Ivoire, à travers l’enseignement, de manière à ce qu’elle soit véritablement mieux représentée auprès des pouvoirs publics, qu’elle soit plus solidaire et qu’elle puisse pratiquer sa foi, véritablement dans les meilleurs conditions possibles », a confié le président du FPI.
Pascal Affi N’guessan a rappelé que Boikary Fofana a été de tous les combats touchant à la réconciliation nationale. «Nous, en tant que responsables politiques, nous avions eu plusieurs occasions de rencontres, notamment dans le cadre de la réconciliation nationale. Nous savons que le Cheick était un acteur important du dialogue inter confessionnel et qu’avec les autres communautés religieuses, il a grandement contribué à faire avancer la réconciliation nationale, à faire avancer le dialogue entre les confessions religieuses», a relaté le député de Bongouanou.
D’autres figures de la classe politique ivoirienne, étaient déjà intervenues avant Affi N’guessan, notamment Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et Guillaume Soro.