Dans la titrologie de ce lundi 18 mai 2020, le décès de Cheick Boikary Fofana est abondamment traité par les journaux ivoiriens. La revue de presse est aussi marquée par la reprise des cours à l’intérieur du pays et l’actualité politique à quelques mois de la présidentielle du 31 octobre 2020.
Titrologie, Cheick Boikary Fofana n’est plus !
La triste nouvelle a envahi les réseaux sociaux le dimanche 17 mai 2020. Cheick Boikary Fofana, le guide musulman ivoirien, venait de décéder. « La Côte d’Ivoire en deuil, Cheick Boikary Fofana rappelé à Dieu, hier », mentionne Le Patriote, dans sa parution du lundi 18 mai 2020. Notre confrère nous fait savoir qu’à l’occasion de la reprise des cours à l’intérieur du pays, « près de 5 millions d’élèves en classe ce matin ». Fraternité Matin, affiche à sa Une : « Le retour des enseignants et élèves a débuté hier. » Le quotidien gouvernemental revient sur l’affaire « objet tombé du ciel » et rapporte les propos du ministre Vagondo, qui affirme que « ce sont les débris d’un satellite ».
Dans sa titrologie, Le Jour Plus, mentionne que la communauté musulmane est en deuil, car « Cheick Boikary Fofana n’est plus ». Ce journal nous propose également un reportage sur le plan de riposte contre le coronavirus. « Voici ce qui se passe dans les centres de passage », titre le confrère. Pour Le Nouveau Réveil, avec le décès de Cheick Boikary Fofana, « la communauté musulmane perd un grand guide ». Ce média proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), un parti politique de l’opposition, annonce un « assaut » du PDCI et du FPI pour « balayer les intoxications » du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir. On apprend aussi qu’après avoir été viré du gouvernement, Mabri Toikeusse est annoncé candidat à la présidentielle 2020 par des coordinations de la base de l’UDPCI (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire).
À la Une de L’Intelligent d’Abidjan, Kouadio Konan Bertin met en garde : « Un matin, on peut mettre le président Bédié et puis il n’y a rien », déclare le conseiller d’Henri Konan Bédié. Le Nouveau Courrier, laisse entendre que face aux sénateurs, « le ministre de la Sécurité fait de graves révélations sur l’orpaillage clandestin ».