Albert Toikeusse Mabri a été évincé du gouvernement, mercredi, lors d’un remaniement ministériel. L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur a aussitôt démenti les propos de certaines presses qui lui faisaient dire que le temps de combat est arrivé. À en croire de rumeurs persistantes, il pourrait connaître une nouvelle nomination.
Mabri Toikeusse, candidat à la succession de Charles Koffi Diby ?
Les évènements se sont enchaînés, ces derniers jours, dans le paysage politique en Côte d’Ivoire avec l’évacuation sanitaire du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à Paris, le 2 mai dernier, et le remaniement ministériel intervenu le mercredi.
L’opinion publique ivoirienne a en effet interprété le limogeage du Président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) comme une sanction inhérente à ses réticences vis-à-vis du candidat désigné du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
« C’est maintenant que le vrai combat commence. Je vais m’atteler à l’organisation de mon parti. Je pars la tête haute avec la conscience d’avoir bien servi mon pays », tels étaient les propos prêtés à Mabri dès l’annonce de la composition du nouveau gouvernement.
Cependant, dans un tweet, le désormais ex-ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a aussitôt démenti ces propos.
« Suite à la formation du nouveau Gouvernement, je me suis imposé un devoir de réserve. Il m’a cependant été donné de constater dans la presse en ligne des propos qui me sont attribués. J’apporte un démenti formel à ces allégations et invite les médias qui à faire preuve de professionnalisme », avait réagi le Président du Conseil régional du Tonkpi.
Des rumeurs persistantes annoncent toutefois que Mabri Toikeusse pourrait avoir un nouveau point de chute. Il s’agit en effet de la présidence du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) laissé vacant depuis le décès de son ancien titulaire, Charles Koffi Diby, le 7 décembre dernier.
Notons qu’après moult tractations, Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri a finalement donné sa caution à la candidature d’Amadou Gon Coulibaly. Le nommer à la tête de cette institution ne serait qu’une logique conséquence de tous les accords politiques passés dans les couloirs du palais.
Mais n’allons pas vite en besogne et attendons de voir de quoi demain sera fait.