El Hadj Mamadou Traoré, proche de Guillaume Soro, n’entend pas laisser les détracteurs de son mentor s’attaquer au député de Ferké sans réagir. Alors qu’une plainte a été déposée à Paris contre le président de Générations et peuples solidaires (GPS) par la fille de feu Ibrahim Coulibaly dit IB, une ancienne grande figure de la rébellion ivoirienne, l’ancien directeur de l’INFS (Institut national de formation sociale) est monté au créneau pour défendre son « leader générationnel.
Mamadou Traoré parle d’Ibrahim Coulibaly IB
Déjà en difficulté face à la justice ivoirienne, Guillaume Soro, condamné à 20 ans de prison ferme pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment d’argent » n’a pas fini avec les démêlés judiciaires.
Exilé à Paris, le député de Ferké est visé par une plainte déposée le jeudi 7 mai 2020 auprès des autorités judiciaires françaises par la fille de l’un des grands noms de la rébellion ivoirienne, Ibrahim Coulibaly, plus connu sous le nom IB.
L’ex-président de l’Assemblée nationale est accusé d’ « enlèvement, torture et assassinat » d’IB. Pour El Hadj Mamadou Traoré, cette plainte contre son mentor a pour seul objectif de « tenter de noircir l’image de Guillaume Soro et pour chercher à détourner son attention afin qu’il n’ait pas le temps de mener son offensive diplomatique contre le Restaurant (RHDP, NDLR) ».
Dans une publication sur sa page Facebook, El Hadj Mamadou Traoré a dévoilé ce qui le liait à IB. « Oui, IB et moi avions eu une sympathie réciproque depuis que nous nous sommes rencontrés en 2003 à Ouaga par le biais du colonel Touré Moussa, à l’époque commandant des opérations de Boundiali », a-t-il écrit.
Poursuivant, il a révélé qu’ « IB, dans ses actions de prise de pouvoir, a tué et a fait tuer des personnes ». Mamadou Traoré soutient que l’ex-rebelle a « contribué à désorganiser et à ôter des vies à travers le coup d’État de décembre 99, à travers le complot du cheval blanc en septembre 2000, à travers le complot de la Mercedes noire en janvier 2001, à travers la tentative de coup d’Etat en septembre 2002, à travers la tentative de prise de contrôle de la zone CNO en juin 2004, à travers l’attentat sur l’avion de Guillaume Soro en juin 2007, à travers le commando invisible en janvier 2011, à travers sa tentative de coup d’état en avril 2011, à travers la guerre qu’il a engagée avec les FRCI le 27 avril, jour de sa mort ».