La section Côte d’Ivoire de l’URD, parti d’opposition malien, est montée au créneau, pour exiger la libération de son leader, Soumaïla Cissé, enlevé par des terroristes depuis le 25 mars dernier.
URD: La section Côte d’Ivoire réclame la libération de son leader, Soumaïla Cissé
C’est le lundi 11 mai 2020, lors d’une conférence de presse animée à l’immeuble Le Mali d’Abidjan-Plateau, que la représentation locale du parti de l’opposant Soumaïla Cissé, a pris à témoin la communauté internationale.
L’URD exige la libération immédiate de son leader enlevé le 25 mars 2020 par des djihadistes, alors qu’il était en pleine campagne législative dans la région de Tombouctou au Mali.
La situation du chef de fil de l’opposition devient de plus en plus inquiétante et Traoré Aboubacarine, secrétaire général de la représentation ivoirienne de l’URD, ne manque pas de l’exprimer.
«Nous sommes sans nouvelles de lui et nous sommes assez inquiets. Si une telle personnalité peut être kidnappée dans son pays en pleine campagne, cela donne des inquiétudes», a-t-il déploré.
Pour lui, même si les kidnappings son monnaie courante en territoire malien, ce qui est d’ailleurs déplorable, la notoriété du président de l’URD, aurait exigé une plus grande mobilisation autour de sa libération, quid à payer une rançon au fin de sa remise en liberté.
«Plus le temps passe, plus sa santé peut être fragile car c’est une personne âgée. Nous voulons donc, prendre à témoin la communauté internationale afin d’agir ensemble pour aboutir à la libération de Soumaïla Cissé. Il a été enlevé avec certaines personnes qui sont, aujourd’hui, en liberté. Hier, la dernière personne a été libérée, il s’agit du maire de Koumaïra. Nous espérons que ce soit la fumée blanche pour nous», a-t-il souhaité.
Traoré Aboubacarine a par ailleurs souhaité une implication plus accrue de l’Etat malien dans cette affaire qui dure depuis près de deux mois. «Nos autorités doivent s’investir davantage, on doit les sentir », a-t-il plaidé.
A la communauté internationale, le premier responsable de l’URD-CI a lancé un cri du cœur. « Nous sommes un parti politique et la vie de notre parti est presqu’arrêtée par rapport à l’enlèvement de notre président. Nous sommes dans une position où nous avons besoin d’être aidés pour la libération de notre président», a-t-il ajouté.
Toutefois, Traoré Aboubacarine a tenu à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, s’investissent dans la libération du président Soumaïla Cissé. Notamment Alassane Ouattara, le président ivoirien, à qui il dit toute sa gratitude et à toutes les personnalités qui ont pris à cœur, ce combat.