Mercredi 29 avril 2020, Charles Blé Goudé a perdu son petit frère, Blé Ponce Roger. À la nouvelle de la disparition de son parent, le fondateur du parti politique Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) a regretté de ne pas pouvoir assister aux obsèques du disparu, car il est encore en liberté sous condition à La Haye. Étreint par la douleur, le « fils » de Laurent Gbagbo avait suspendu ses activités. Le samedi 9 mai 2020, l’ancien secrétaire général de la FESCI (Fédération estudiantine scolaire de Côte d’Ivoire) a donné de ses nouvelles.
Suite au décès de son frère : Voici comment se porte Charles Blé Goudé
« Pourquoi la mort est si cruelle ? J’ai parlé avec toi hier. Tu as insisté à me voir en vidéo. Je ne savais pas que c’était un adieu. Ce matin, on m’annonce que tu es décédé à 02 h du matin. Ainsi donc, toi qui n’as jamais fait de politique, ils t’ont arrêté et battu. Enfermé, parce que tu t’appelles Blé Roger et que tu es mon frère. Depuis ta libération, tu as choppé une hypertension qui vient de t’emporter. »
C’est en ces mots que Charles Blé Goudé a annoncé le décès de son frère cadet Blé Ponce Roger, survenu le mercredi 29 avril 2020. L’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo, actuellement en liberté sous condition à La Haye, est meurtri de ne pas pouvoir accompagner son défunt frère à sa dernière demeure.
Le deuil dans lequel il est plongé a contraint Charles Blé Goudé à suspendre ses activités. Mais le samedi 9 mai 2020, l’homme a annoncé son retour.
« Suite au décès subit de mon désormais défunt frère, Blé Roger Ponce, vous avez été nombreuses et nombreux à m’apporter votre soutien. En attendant de communiquer le programme des obsèques, je voudrais par le présent communiqué, vous traduire ma gratitude ainsi que celle de ma famille. Merci pour vos coups de fil, vos messages de soutien. Pour mon moral, soyez rassurés, même blessé, je reste débout. Depuis hier, j’ai repris mes activités », a laissé entendre Charles Blé Goudé, dans une publication sur sa page Facebook.
