La réouverture de l’école à l’intérieur du pays n’est pas du goût de Nathalie Yamb. La conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly, le fondateur de LIDER (Liberté et démocratie pour la République), un parti politique de l’opposition, a vivement critiqué cette décision du président ivoirien, annoncée le jeudi 7 mai 2020, au cours d’un discours adressé à la Nation ivoirienne.
Nathalie Yamb charge Alassane Ouattara: Les raisons
Au regard du constat selon lequel l’intérieur du pays n’a pas enregistré de nouveau cas de covid -19 depuis le 21 avril 2020, Alassane Ouattara a demandé la réouverture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur à compter du vendredi 8 mai 2020, selon des modalités qui seront communiquées par les ministères concernés.
Il faut noter que l’école a été fermée sur toute l’étendue du territoire national le 16 mars 2020 pour une période de 30 jours, avant que la décision ne soit prorogée jusqu’au 17 mai 2020. Ainsi, les élèves et étudiants de l’intérieur du pays peuvent reprendre le chemin des classes.
La décision d’Alassane Ouattara de sonner la réouverture des classes dans les villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire ne fait pas l’unanimité. Nathalie Yamb, une opposante appartenant à LIDER (Liberté et démocratie pour la République), le parti de Mamadou Koulibaly, a ouvertement dénoncé la mesure prise par le président ivoirien.
La conseillère exécutive de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, surnommée la « dame de Sotchi », a tourné le chef de l’Etat en dérision .
« Ouattara est vraiment un artiste : il annonce à 20 h 15 le jeudi 7 mai 2020 que les écoles de l’intérieur du pays rouvrent le vendredi 8 mai 2020, « selon des modalités qui seront communiquées par les ministères concernés ». Quand ? Il n’est pas encore minuit. Attendons », s’est exprimée Nathalie Yamb sur son compte Twitter.
Il faut noter que cette figure de LIDER s’est toujours montrée très critique à l’égard du régime d’Alassane Ouattara. Le 3 décembre 2019, elle a été expulsée de la Côte d’Ivoire par les autorités ivoiriennes qui l’accusaient de mener des « activités incompatibles avec l’intérêt national ».