Suite aux propos ahurissants de la chroniqueuse Annie France à l’endroit de la chanteuse Couper-décaler, Vitale, en pleine émission télé récemment, l’arangeur ivoirien Bébi Philip a dit sa part de vérité.
Bebi Philip à la RTI: ‘’Jusqu’à quand, allez-vous permettre que le monde entier se moque de nous‘’
A l’instar de plusieurs autres artistes qui ont exprimé leur mécontentement après les virulents propos de la chroniqueuse Annie France Bamba à l’encontre Vitale le lundi dernier lors de l’émission Peopl’Emik diffusée sur La 3, l’arrangeur chanteur, Bébi Philip, est monté au créneau pour dire sa part de vérité.
‘’Est-ce le moyen de régler vos problèmes personnels avec l’artiste? C’est quoi le but de votre émission? Est-ce de rabaisser vos artistes ou bien de prendre la place des hackers parce que dire à quelqu’un à la télé que ta musique donne envie de se suicider, c’est volontairement vouloir briser le moral de l’artiste‘’, s’est offusqué Mister BBP dans une vidéo publiée sur Facebook.
‘’Vous qui êtes sur le plateau en train de la rabaisser, vous êtes payés alors que l’artiste vit au jour le jour. Elle fait tout ça pour faire plaisir à son public et avoir à manger. Elle paye son transport pour aller honorer votre invitation et c’est comme ça que vous lui rendez la monnaie …. Vous les chroniqueuses, tous ceux qui étaient sur le plateau, ça n’existe pas chez vous le respect mutuel … Jusqu’à quand vous allez permettre que le monde entier se moque de nous‘’, a interrogé Bébi Philip.
L’artiste dénonce également une volonté des responsables de la RTI de créer une polémique autour de cette affaire. ‘’Quand on donne l’heure à laquelle le direct doit être diffusé, on va plus tôt et on a le temps d’enregistrer l’émission, corriger toutes les erreurs avant de lancer le direct à l’antenne. Donc ça été validé; on l’a insultée dans l’émission et après on publie sur les réseaux sociaux…Il y a une préméditation quelque part. En tout cas moi, ne comptez pas sur moi parce que vous ne verrez pas mes deux pieds là-bas‘’, a-t-il affirmé.