Amadou Gon Coulibaly s’est envolé pour la France dans la nuit du samedi 2 mai 2020, en vue de se soumettre à un contrôle médical, a précisé un communiqué de la présidence de la République. Des informations émanant du Premier ministre ivoirien laissent entendre qu’il devra prolonger son séjour « pour quelques semaines ». Suite à cette information, Danièle Boni Claverie, opposante ivoirienne, s’est réjouie de la publication des informations sur l’état de santé du chef du gouvernement.
Boni Claverie envoie un message à Gon Coulibaly
« Je suis à Paris depuis le dimanche 3 mai 2020, dans le cadre de mon contrôle médical périodique à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Hier, lundi 4 mai 2020, j’ai effectué un examen de coronarographie. À l’issue de cet examen, mon médecin traitant m’a prescrit un suivi médical et une période de repos. Je poursuivrai donc mon séjour en France pour quelques semaines avant de regagner la Côte d’Ivoire. Je remercie toutes les personnes qui m’ont adressé des messages en provenance de la Côte d’Ivoire et du monde entier », confiait Amadou Gon Coulibaly le mardi 5 mai 2020 depuis Paris où il se trouve pour un « contrôle médical ».
Danièle Boni Claverie, qui a souhaité « un prompt rétablissement » à Amadou Gon Coulibaly, à travers une publication sur les réseaux sociaux, a soulevé deux inquiétudes.
La présidente de l’URD (Union républicaine pour la démocratie) a rappelé que « la Constitution de 2000 exigeait que tout candidat présente un certificat médical après avoir été examiné par un collège agrée de médecins ».
Selon elle, ce document répondait à « un besoin de transparence qu’on ne peut balayer d’un revers de main ». L’ancienne ministre de la Communication a regretté la disparition de ces dispositions, car le candidat à la présidentielle prouvait ainsi « sa capacité physique à assumer de lourdes charges ».
Soutenant qu’un homme politique est un homme public disposant peu de sa vie privée, Danièle Boni Claverie a laissé entendre que « pour l’équilibre et l’harmonie des Institutions, que la communication gouvernementale donne des informations vraies, crédibles et suivies sur l’état de santé de ceux qui nous gouvernent ».
Elle a donc encouragé les autorités ivoiriennes pour la publication du dernier bulletin de santé.