Au nombre des mesures instituées par le gouvernement ivoirien pour lutter contre le coronavirus, se trouve l’état d’urgence. Cette mesure de restriction de libertés vient d’être prorogée à la suite du Conseil des ministres du mercredi 29 avril.
Avec l’état d’urgence, « rompre la chaîne de contamination du Covid-19 »
Le dernier bilan de la pandémie du coronavirus livré par le Ministère ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique fait état de 1238 de cas confirmés, dont 557 guéris et 14 décès. Cette propagation de ce virus tueur amène les autorités ivoiriennes à maintenir la veille sanitaire pour venir à bout de la pandémie.
Le Conseil national de sécurité (CNS), en collaboration avec le gouvernement, avait en effet édicté de nombreuses mesures sécuritaires et sanitaires dans le cadre de la mise en œuvre du plan de riposte sanitaire et du plan de riposte économique, sociale et humanitaire.
Aussi, « compte tenu du nombre croissant de personnes contaminées par le coronavirus 2019, le Conseil a décidé de maintenir et de renforcer le dispositif opérationnel de prévention et de prise en charge des malades prévu au Plan de riposte ».
Le Conseil des ministres du mercredi a décidé de la prorogation de certaines mesures barrières prises des jours plus tôt.
Ainsi, « l’état d’urgence, instauré depuis le 23 mars 2020, est maintenu et prorogé, de même que les mesures barrières induites. La stratégie d’isolement du Grand Abidjan, de détection précoce des malades, à travers des tests systématiques ciblés sur la population à risque et le suivi des contacts, est en cours de consolidation avec la réalisation de nouveaux sites de prélèvement et de sites de soins », apprend-on de Sidi Tiémoko Touré, lors du compte rendu du Conseil des ministres.
À en croire le porte-parole du gouvernement, « ce dispositif devrait permettre de contenir la pandémie à Abidjan, de relever significativement le taux de guérison et de rompre la chaîne de contamination ».
L’état d’urgence, faut-il le rappeler, est une mesure prise par un gouvernement en cas de péril imminent dans un pays. Certaines libertés fondamentales peuvent être restreintes, comme la liberté de circulation ou la liberté de la presse.