Réagissant à l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme, pris en faveur de Guillaume Soro et de ses compagnons encore détenus dans des prisons, Henri Niava, membre de l’opposition ivoirienne, s’est adressé au régime Ouattara.
Justice: Henri Niava (USD) apporte son soutien à Guillaume Soro
Henri Niava, président de l’Union des socio-démocrates (USD), est de tout cœur avec Guillaume Kigbafori Soro, ex-chef du Parlement ivoirien, dont le procès devrait s’ouvrir ce mardi 28 avril 2020, au tribunal correctionnel d’Abidjan-Plateau.
« Le Gouvernement ivoirien est de notoriété publique, reconnu comme l’émanation consternante d’un régime, le RHDP-unifié, aux pratiques autoritaires, brutales et anticonstitutionnelles », a lâché le président de l’USD.
Pour lui, le régime Ouattara, depuis son accession au pouvoir en 2011, s’est en effet construit, tout au long de son règne, «une notoriété réelle dans la violation des lois ivoiriennes et des accords internationaux» auxquels il a « librement et souverainement » décidé d’être partie.
Mercredi 22 avril 2020, dans une décision rendue publique, la Cour Africaine des droits de l’homme, institution dont fait partie la Côte d’Ivoire, a enjoint le gouvernement de lever le mandat d’arrêt émis contre Guillaume Soro et la mise en liberté provisoire de 18 de ses proches.
En réaction à la décision de l’institution judiciaire panafricaine, le gouvernement ivoirien, par la voix de son porte-parole, avait indiqué n’avoir aucun commentaire à faire mais indiqué que la procédure interne se suivait son cours en Côte d’Ivoire.
Pour Alain Niava, il s’agit tout simplement d’un refus systématique du régime d’Abidjan de se conformer à cette décision pourtant « insusceptible ».