Sidi Touré, ministre ivoirien de la Communication, a réagi à l’ordonnance de la Cour Africaine des droits de l’homme, relative à Guillaume Soro, dans le cadre du mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice ivoirienne.
« Les procédures engagées contre Guillaume Soro et ses proches restent en cours », soutient Sidi Touré
«Le Gouvernement n’a pas de commentaires à faire sur cette décision», a réagi, jeudi 23 avril 2020, le ministre Sidi Touré, porte parole du Gouvernement ivoirien.
Pour lui, ce qu’il faut retenir, c’est que « les procédures engagées par la justice ivoirienne, restent en cours ». Un peu plus tôt dans la journée, des propos attribués au ministre ivoirien de la communication, présentaient une attitude de défiance du gouvernement ivoirien vis-à-vis de l’ordonnance de la Cour africaine des droits de l’homme.
«L’Etat de Côte d’Ivoire ne se soumettra pas à la décision de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui demande la levée des poursuites contre Soro Guillaume et ses proches. La procédure contre lui et ses proches reste en cours», a-t-on lu sur les réseaux sociaux.
Des propos que dément Sidi Touré. La Cour africaine des droits de l’homme, a enjoint, mercredi, la justice ivoirienne à suspendre le mandat d’arrêt international lancé contre le leader de Générations et Peuples solidaires (GPS), soupçonné de tentative de déstabilisation, détournement de deniers publics, blanchiment d’argent et recel.
Mieux, la Cour demande également la mise en liberté provisoire des 18 proches de l’ancien Premier ministre du président Alassane Ouattara, repartis dans différents prisons du pays.
Ces derniers avaient été interpellés, le lundi 23 décembre 2019, alors qu’ils animaient une conférence de presse relative au retour manqué en Côte d’Ivoire de Guillaume Soro.