La seconde étape de l’affaire Guillaume Soro à la Cour africaine des droits de l’homme, se tiendra en Juin prochain. L’information est donnée par Me Affoussiata Bamba Lamine, membre de l’équipe de défense de l’ex-chef du Parlement.
Affoussy Bamba explique la suite de l’affaire Guillaume Soro-Ouattara à la Cour africaine
Jointe par RFI ce jeudi 23 avril 2020, pour recueillir ses impressions suite à la décision de la Cour africaine des droits de l’homme, ordonnant à la Justice ivoirienne de suspendre le mandat d’arrêt délivré contre Guillaume Soro, Me Affoussiata Bamba-Lamine s’est réjouie d’une importante décision qui vient mettre à nu la « persécution politico-judiciaire » dont seraient victimes l’ancien chef du parlement et ses proches.
Guillaume Soro et 18 membres de son mouvement politique GPS, ont maille à partir avec la justice ivoirienne depuis le retour manqué à Abidjan du leader des soroistes en décembre 2019.
Ils sont soupçonnés de tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et à l’intégrité du territoire, de détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et diffusion de fausses informations.
Pour Affoussiata Bamba-Lamine, la décision de la Cour africaine de justice vient donc « réduire à néant toute cette cabale politico-judiciaire au simple fait d’empêcher un candidat sérieux à la prochaine élection présidentielle de 2020».
L’avocate se réjouie également du fait que cette décision somme le régime Ouattara d’accorder la liberté provisoire aux détenus Alain Lobognon, Soro Kanigui, Simon Soro (frère cadet de Guillaume) et autres.
La décision de la Cour africaine de justice, faut-il le rappeler, n’est qu’une décision provisoire et ne concerne que la forme de l’affaire.
Selon Affoussy Bamba, la Cour statuera en juin prochain sur le fond de l’affaire avant la prise d’une décision définitive.