Le gouvernement ivoirien a fait du port du cache-nez une obligation pour les citoyens en vue de casser la chaîne de transmission du coronavirus. Certaines personnes, attirées par le gain facile, n’hésitent pas à mettre sur le marché des bouts de tissus inappropriés, voire dangereux pour la préservation contre la maladie.
Attention à certains cache-nez vendus sur le marché
847 cas confirmés, 260 guéris et 9 décès, tel est le bilan de la maladie à coronavirus en Côte d’Ivoire à la date du 19 avril 2020.
Aussi, pour éviter que cette pandémie prenne des proportions encore plus alarmantes, les autorités ivoiriennes ont pris des mesures sécuritaires et sanitaires pour lutter contre la maladie.
Outre le confinement, le gouvernement a préconisé le lavage des mains au savon ou au gel hydroalcoolique, ainsi que le port obligatoire de cache-nez.
S’il a été donné de constater une spéculation autour du prix du gel, qui s’est carrément quintuplé, c’est le cache-nez qui est devenu un autre objet de spéculation des chercheurs de gain facile.
En Effet, le Président Alassane Ouattara a déclaré, à l’issue du dernier conseil des ministres, que 100 millions de cache-nez ont été commandés pour les Ivoiriens.
Mais, en attendant l’arrivée de ce stock, des images circulant sur les réseaux sociaux font état de certaines femmes qui ramassent des cache-nez déjà utilisés dans les poubelles, les lavent au savon en vue de les remettre sur le marché.
Ces images ne sont ni datées, encore moins le lieu de la scène indiquée. Mais il convient de faire attention en achetant ces objets de protection dans les surfaces indiquées afin d’éviter de se faire contaminer au Covid-19 en cherchant justement à s’en protéger.