Dans la guéguerre qui oppose les partisans de Guillaume Soro à ceux du président Alassane Ouattara, des secrets dissimulés à l’époque de la rébellion des Forces Nouvelles, sont constamment dévoilés au grand public. Dans la contribution ci-dessous, Mamadou Traoré, un des fidèles de l’ancien chef rebelle, pointe du doigt des collaborateurs du président du RHDP (le restaurant), comme responsables et bénéficiaires des casses des agences de la BCEAO, survenues à l’époque de la rébellion de septembre 2002.
Casse de la BCEAO: Mamadou Traoré (proche de Guillaume Soro) fait le grand déballage, des proches de Ouattara indexés
« Hier, j’ai partagé l’information selon laquelle les gouvernants du Burkina Faso ont décidé de faire le don de un à plusieurs mois de leurs salaires afin de contribuer au financement de la riposte contre le COVID-19.
Et j’ai demandé à ce que, pour la forme, nos gouvernants suivent l’exemple de ceux du Burkina Faso, comme l’avait d’ailleurs suggéré Guillaume Soro lors de son discours portant sur ses propositions de riposte contre le coronavirus.
Il a fallu cela pour que, comme à leurs habitudes, les mendiants du Restaurant se ruent sur moi pour me demander de dire à Guillaume Soro, mon mentor, d’utiliser l’argent qu’il aurait reçu des braquages des agences de la BCEAO et de la Centrale pour financer le plan de riposte de lutte contre le coronavirus en lieu et place de nos gouvernants.
Leurs réactions m’a confirmé ce que j’ai toujours pensé d’eux. Des fanatiques dont la capacité de réflexion et d’analyse laisse vraiment à désirer pour la simple raison qu’ils n’ont jamais su comment fonctionne l’Etat.
Car demander à ce que Guillaume Soro utlise l’argent du braquage de la BCEAO ou l’argent qu’il a eu de la Centrale pour financer une activité qui relève de l’État, c’est demander à l’Etat d’accepter un blanchiment d’argent. Bref, c’est demander à l’Etat de se faire complice de la mafia.
Ça, malheureusement ces pauvres gueux du Restaurant ne peuvent le savoir puisqu’ils manquent cruellement de culture. Ils sont pour la plupart des analphabètes ou des analphabètes qui s’ignorent. Et la culture, ils n’en ont cure. Ce qui les importe c’est la satisfaction de leurs panses qui ne sont jamais satisfaites puisqu’au Restaurant, ils ne mangent pas à leur faim.
Et s’ils se permettent d’accuser Guillaume Soro d’être l’auteur et le bénéficiaire d’une action menée à l’époque par des soldats incontrôlés, qu’ils aient également le courage d’accuser leur gourou d’être l’auteur et le bénéficiaire de tous les détournements de deniers publics qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliards de nos francs par des gens qu’il a nommés. Détournements éventrés par des audits crédibles.
Parce que si Guillaume Soro fut le chef civil et militaire de l’ex zone CNO et si par conséquent il est comptable de la gestion de ses soldats, nous pourrons conclure, par analogie, que comme leur gourou est le chef civil et militaire du pays, il est lui aussi également comptable et bénéficiaire de la gestion de ses commis.
Surtout qu’après la dénonciation de ces détournements de deniers publics, aucune sanction n’a été prise contre les contrevenants.
Pour conclure, le braquage des agences de la BCEAO en ex zone CNO était une action des soldats et non des civils de la rébellion. Et avant ce braquage, Guillaume Soro avait vainement demandé aux autorités de la BCEAO de venir chercher l’argent qui se trouvait dans leurs agences sous escorte de la force licorne car il ne pourrait plus contenir la volonté de ses soldats de s’en servir.
Malheureusement, les responsables de la BCEAO ont eu peur de venir chercher l’argent qui se trouvait dans ces agences. Arriva ce qui arriva au corps défendant de Guillaume Soro qui n’avait aucun moyen d’empêcher cela. C’est d’ailleurs pourquoi à ce jour, la BCEAO n’a porté aucune plainte contre les Forces Nouvelles pour le braquage de ses agences en ex zone CNO.
Et à ceux des mendiants du Restaurant qui veulent savoir ce que Guillaume Soro a fait de l’argent récolté par la Centrale des Forces Nouvelles, je leur dirai qu’en plus d’avoir entretenu ses troupes et ses actions politiques pendant la rébellion, en plus d’avoir acheté des armes pour installer leur gourou au pouvoir pendant la crise post-electorale, il a entretenu certains avec l’argent de cette Centrale.
A part ces pauvres gueux du Restaurant qui demandent des comptes à Guillaume Soro sur la gestion de la Centrale comme si cette Centrale était une caisse de l’Etat, avez-vous vu un seul jour les clients, les grands clients et les propriétaires du Restaurant lui demander des comptes sur sa gestion de cette Centrale ?
Ils savent très bien qu’il ne faut pas éventrer certaines choses car les conséquences seraient désastreuses pour eux. Et pour la gouverne de ces gueux du Restaurant, le gérant de la caisse de la Centrale se trouve au Restaurant. Les chefs des soldats qui ont braqué les agences de la BCEAO se trouvent au Restaurant.
Ils peuvent peut-être leur demander de faire le point de la gestion de cette Centrale et celui du braquage de la BCEAO. Ils peuvent leur demander de citer le nom de tous ces clients du Restaurant qui ont bénéficié des largesses de cette Centrale et des fruits du braquage de la BCEAO. Ils auront forcément des réponses. Mais des réponses qui ne leur plairaient pas du tout « .