Devant la menace du covid -19, le gouvernement ivoirien a pris plusieurs mesures dont la fermeture des établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire. Cette décision des dirigeants ivoiriens cause d’énormes désagréments aux promoteurs d’écoles privées qui se retrouvent face à un gros dilemme.
Covid -19, la grosse galère des enseignants des écoles privées
Lundi 16 mars 2020, le Conseil national de sécurité, présidé par Alassane Ouattara, a décidé de la fermeture de tous les établissements présscolaires, primaires, secondaires et universitaires dans tout le pays, pour une période de 30 jours. Cette mesure vise à freiner la propagation du covid -19 en Côte d’Ivoire. Un mois plus tard, le gouvernement, réuni en Conseil des ministres le mercredi 15 avril 2020, a annoncé que la fermeture des écoles s’étend désormais jusqu’au 17 mai 2020.
Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, la Fédération nationale des établissements privés laïcs d’enseignement et de formation de Côte d’Ivoire (FENAPLACI) a adressé un message aux promoteurs d’écoles privées, durement éprouvés par la pandémie du covid -19. La fédération a reconnu que les mesures prises par les autorités ivoiriennes impactent « gravement l’activité relevant du secteur privé éducation formation », étant donné que « l’Etat reste devoir d’importantes sommes aux établissements privés conventionnés qui concentrent 60 % des effectifs des élèves et étudiants » du pays. Cette situation a pour conséquence l’incapacité des promoteurs d’écoles privées de supporter leurs charges salariales.
Aussi, la FENAPLACI informe les promoteurs ne pouvant faire face aux salaires de leurs enseignants qu’ils peuvent recourir à la « mise en chômage technique de toute ou partie de leur personnel pour un ou deux mois renouvelables ». Toutefois, la fédération recommande que tout ceci soit exécuté selon les règles en vigueur. Les promoteurs d’écoles privées se retrouvent dans une situation embarrassante au moment où la crise sanitaire a un fort impact économique sur les Ivoiriens.