L’étudiante B. N. Florence ira méditer son acte en prison, après avoir tenté d’introduire de la drogue dans l’univers carcéral à Soubré où elle réside. Acte qui n’a pas échappé à la vigilance des gardes pénitentiaires.
Une étudiante dealer arrêtée aux portes de la prison de Soubré
La crise pandémique à coronavirus bat son plein à Abidjan, avec à la clé 654 personnes infectées, dont 146 patients guéris et 6 morts. L’urgence de la situation a poussé le gouvernement ivoirien à proroger, jusqu’au 17 mai 2020, la fermeture des établissements scolaires et universitaires.
Mais au lieu de mettre à profit ce mois pour réviser ses cours et faire recherches supplémentaires pour être d’aplomb dès la reprise des classes, B. N. Florence, étudiante de son état, a plutôt d’autres projets immédiats.
À en croire la police nationale qui rapporte les faits sur sa page Facebook, « ce mercredi 15 avril 2020, aux environs de 12 heures, les agents pénitentiaires de la maison d’arrêt et de correction de Soubré ont conduit au Commissariat de Police, la nommée B. N. FLORENCE, née le 07/02/1991 à Dobouo, Ivoirienne, étudiante, laquelle a tenté d’introduire de la drogue dissimulée dans de l’attieké au sein de la prison« .
Ce trafic n’ira pas plus loin, car aussitôt appréhendée avec son colis illicite, Florence a été remise au Commissariat de Police de Soubré, qui a aussitôt ouvert une procédure pénale contre elle pour « tentative d’introduction de la drogue au sein de l’établissement pénitentiaire ». Elle a donc été écrouée, et sera déférée pour répondre de ses actes.
C’est le lieu d’indiquer que les prisons ivoiriennes, qui souffrent déjà d’une surpopulation de 300%, sont également minées par le fléau du narcotrafic. L’on s’était toujours interrogé sur la provenance de cette drogue qui circule dans les prisons. L’acte de Florence lève quelque peu le voile sur ce vaste réseau qui est loin d’être démantelé.