L’atmosphère n’est pas au beau fixe au sein de la coordination parisienne de l’UDPCI, formation politique dirigée par Albert Mabri Toikeusse, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur.
Mabri Toikeusse : La mise à l’écart du Coordonnateur de l’ UDPCI-France, exigée
Dans un communiqué signé de son secrétaire général, Diane Siramana, la coordination de l’UDPCI-France dit se désolidariser du Sieur Gondo Antoine, coordinnateur de la section parisienne du Parti dirigé par le ministre Aballah Mabri Toikeusse.
A en croire les explications du membre du bureau politique de l’UDPCI, ce dernier ramerait à contre-courant des intérêts du parti.
Il aurait pris fait et cause pour le ministre Albert Flindé récemment exclu de la haute direction du parti, pour indiscipline.
«Nous, membres de la Coordination UDPCI-France, dans toutes ses composantes, nous nous insurgeons avec force contre les pratiques solitaires indisciplinées de Monsieur Antoine Gondo et de deux de ses amis tendant à discréditer notre Parti et son rayonnement en France », a argué Diané Siramana, non sans solliciter la mise à l’écart du mis en cause.
«Nous ne nous reconnaissons pas en la personne de Monsieur Antoine Gondo en sa qualité de Coordinateur (garant moral) de l’UDPCI en France, et dans ce sillage nous demandons sa mise à l’écart », a-t-il ajouté.
La coordination UDPCI-France a par ailleurs témoigné son soutien indéfectible au ministre Albert Mabri Toikeusse, candidat de l’UDPCI à la prochaine élection présidentielle de 2020.
La coordination a recommandé au président de l’UDPCI de poursuivre les efforts visant le « rassemblement des ivoiriens, la promotion du dialogue en toute circonstance, la recherche obstinée de la paix et le développement inclusif de la Côte d’Ivoire ».
Albert Mabri Toikeusse, deuxième vice-président du RHDP, est engagé dans un bras de fer avec Amadou Gon, l’actuel Premier ivoirien, pour la candidature du parti à la prochaine élection présidentielle.
Il devrait, à en croire plusieurs sources, claquer la porte du parti du président Ouattara, pour prendre en main son destin politique.