Dans cette crise sanitaire liée au coronavirus qui décime la planète, les autorités françaises ont décidé de rapatrier leurs ressortissants vivant en Afrique. Si en Côte d’Ivoire et dans les pays de la sous-région, tout semble bien se passer, ce n’est pas le cas pour les Français du Congo-Brazzaville, dont l’avion devant les ramener dans l’Hexagone a essuyé des tirs d’arme à feu.
Les Français, un retour périlleux vers la France ?
En Côte d’Ivoire, l’Ambassadeur français, Gilles Huberson, a adressé un message à ses compatriotes, dans le cadre de l’organisation d’un voyage de retour vers la France afin de se mettre à couvert contre le Covid-19.
Le premier vol d’Air France transportant ces candidats au retour vers la Ville lumière a eu lieu, le 22 mars dernier, et les convois se poursuivent.
Le même processus se déroule également dans d’autres pays africains, mais ne semble pas avoir la même fortune. En effet, un appareil de la Compagnie Air France s’apprêtait à embarquer à son bord des ressortissants, ce samedi 11 avril, lorsque des tirs d’arme à feu, venus on ne sait d’où, ont atteint l’aéronef.
« Un Airbus A330 de la Compagnie a été endommagé suite à un incident sur le tarmac de l’Aéroport de Pointe Noire », rapporte Air France dans un communiqué.
Il y a eu plus de peu que de mal, pourrait-on dire, car « l’appareil était à l’arrêt à son point de stationnement lors de l’incident, sans équipage ni passagers à bord », précise la compagnie.
D’où proviennent donc ces tirs qui ont atteint l’avion d’Air France ? S’agit-il d’un simple accident ou d’un acte prémédité pour empêcher que ce vol ait lieu ?
Ces tirs ont été effectués en vue de porter une entrave au retour des Français dans leur pays dans cette grave crise sanitaire du Coronavirus ?
A en croire certaines sources, sous couvert d’anonymat, les coups de feu étaient « liés à une altercation et à un désaccord entre un agent de la DGST (Direction générale de la surveillance du territoire) et son chef. L’agent qui a tiré était sous l’emprise de l’alcool. C’était un tir à la Kalash en l’air qui a touché l’avion ».
Les enquêtes sont toutefois en cours pour en savoir davantage sur les tenants et les aboutissants de ce que les autorités brazzavilloises qualifient de « grave incident », et pour lequel ils ont exprimé leurs « profonds regrets ».