Samedi 11 avril 2020, la titrologie ou la revue de la presse ivoirienne reste marquée par la crise sanitaire du coronavirus. Les tabloïds se penchent sur la situation en Côte d’Ivoire. Le code électoral n’échappe pas aux journaux à quelques mois de la tenue de la présidentielle 2020.
Titrologie, des individus violent les mesures de lutte contre le covid -19
« Malgré l’interdiction de sortir de la capitale économique, attention ils sortent d’Abidjan », prévient Le Matin, dans sa publication du samedi 11 avril 2020. Notre confrère revient également sur le plaidoyer de Beugré Mambé en faveur des villes africaines, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus. Dans ce même journal, Kobenan Kouassi Adjoumani explique « pourquoi l’Etat a décaissé 300 milliards de francs CFA pour le secteur agricole » face à la menace du covid -19. Dans sa titrologie, L’Inter, annonce que des « individus irresponsables violent le couvre-feu et se moquent des mesures prises par les forces de l’ordre ». Le journal indépendant révèle ce qui se passe aux urgences du CHU (Centre hospitalier universitaire) de Treichville dans la crise sanitaire qui secoue la Côte d’Ivoire.
À la Une de Le Nouveau Réveil, on peut lire une grosse interrogation : « Attaques gratuites contre les dirigeants du parti, qui a peur de la convention du PDCI-RDA ? ». Le quotidien proche du parti d’Henri Konan Bédié met en lumière « les limites des nouvelles mesures » du Conseil national de sécurité (CNS) contre le coronavirus. On apprend auprès de notre confrère qu’Albert Mabri Toikeusse a procédé à un remaniement de son parti, l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI).
Pour sa part, Soir Info, pointe du doigt ce qu’il faut redouter du coronavirus « avec l’annonce d’abondantes pluies ». Ce média écrit que pour la lutte contre cette pandémie, « le gouvernement annonce 100 milliards de F CFA pour soutenir le secteur informel ». Fraternité Matin, se fait l’écho de Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture et du Développement durable, qui affirme « qu’il n’y aura pas de pénurie alimentaire jusqu’aux prochaines récoltes ».