Le Conseil des ministres de ce mercredi 8 avril 2020 s’est déroulé dans une ambiance particulière. Le Président Alassane Ouattara, les membres du Gouvernement, ainsi que tous ceux qui se trouvaient dans le périmètre du palais présidentiel ont été soumis à de rigoureuses mesures à cause du Covid-19.
Alassane Ouattara et ses ministres passés au scanner
La maladie à coronavirus n’épargne personne. C’est le moins que l’on puisse dire après la contamination, et même le décès de nombreuses sommités à travers le monde.
Exposé au Covid-19, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly revient de 14 jours de confinement après avoir été testé négatif à deux reprises.
Son collaborateur de la Défense, le ministre d’État Hamed Bakayoko, a eu moins de chance, car il a été testé positif. Il est donc en quarantaine pour recevoir les traitements appropriés et éviter de transmettre la maladie à son entourage.
Aussi, pour le Conseil des ministres de ce mercredi, à situation exceptionnelle, dispositions exceptionnelles. Le Président Alassane Ouattara et tous ses collaborateurs ont en effet été soumis à la caméra thermique, dès leur arrivée au palais de la Présidence, pour s’assurer qu’aucun d’eux ne faisait de la fièvre. De même, ils portaient tous des masques, tel que recommandé par les autorités sanitaires.
Les dispositions autour de la table ovale de cette réunion gouvernementale étaient tout aussi particulières. Les ministres qui s’asseyaient côte à côte en pareille circonstance étaient tous éloignés les uns des autres, ce mercredi.
Plus de deux mètres séparaient donc les membres du gouvernement. Et la salle, habituellement pleine, était totalement clairsemée.
C’est donc dire que cette pandémie à Coronavirus est prise très au sérieux au sommet de l’État. Donnant ainsi à la population le ton en prêchant par l’exemple, de l’observation rigoureuse des mesures sanitaires et sécuritaires.
Notons que la veille, le Président Ouattara et son chef du gouvernement Amadou Gon Coulibaly ont préparé ce conseil des ministres par vidéoconférence. Le Président a pris deux décrets autorisant la libération de plus de 2 000 prisonniers.