L’Ong Action pour la protection des droits de l’homme (APDH), à exprimé ses préoccupations face à la progression du Covid-19. Selon l’organisation dirigée par Arsène Néné Bi, le desengorgement des prisons ivoiriennes, est bien plus qu’une nécessité en raison de la menace de la maladie à coronavirus.
Covid-19 : L’APDH demande le désengorgement des prisons ivoiriennes
Dans sa déclaration relayée par le confrère le Média citoyen, l’ Ong Action pour la protection des droits de l’homme, a invité Alassane Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien, et son gouvernement à libérer des détenus.
Ce qui permettra de désengorger les milieux carcéraux et de limiter les risques de propagation du Covid-19, dans les lieux de detention.
«Craignant la très forte probabilité d’une crise de contamination au Covid-19 dans les prisons, l’APDH craint que quand cela arriverait, en l’absence de mesures préventives de désengorgement dès maintenant, le Gouvernement serait confronté à un terrible dilemme : soit maintenir les détenus contaminés ou non dans les prisons et par ce choix contribuer à l’hécatombe en milieu carcéral, soit désengorger les prisons contaminées dans la précipitation et alors augmenter les risques de propagation du virus dans la société », mentionne la déclaration.
Le président de l’APDH ne manquera pas d’interpeller les autorités ivoiriennes sur la prise de mesures d’exception pour un désengorgement rapide des prisons, comme ce fut déjà le cas au Niger, en Ethiopie, en Afrique du Sud, en Iran, en Ethiopie et en France.
Pour Néné Bi, ces mesures viseraient à simplifier « l’examen des demandes de réduction ou suspension de peine et les demandes de libération provisoire ou conditionnelle ».
L’APDH dit par ailleurs encourager le gouvernement à évaluer constamment la situation et à prendre de nouvelles mesures adaptées à l’évolution de la pandémie.