Alain Lobognon est en prison à la suite de son interpellation, en décembre 2019. Guillaume Soro, président du GPS, vient d’appuyer la demande de l’ONG Amnesty International pour demander la libération du Député de Fresco, mal en point.
Guillaume Soro lance un SOS pour Alain Lobognon
23 décembre 2019, le Bombardier challenger 604 battant pavillon allemand transportant Guillaume Soro à Abidjan a été détourné vers Accra, avant de s’envoler vers l’Espagne.
Dans la foulée, le Député Alain Lobognon et plusieurs autres membres de Générations et peuples solidaires (GPS) ont été arrêtés au siège de leur mouvement politique, ce même jour, alors qu’ils animaient une conférence de presse sur le retour manqué de leur leader après six mois passés à l’extérieur.
Et depuis, l’ancien ministre des Sports croupit de prison à prison en Côte d’Ivoire. Après la MACA, la prison de Grand-Bassam, l’Honorable Lobognon se retrouve à la prison d’Agboville.
Dans une si longue lettre dont Afrique-sur7 a reçu copie, le Parlementaire évoquait son état de santé. Ses avocats et son épouse ont par ailleurs tiré la sonnette d’alarme sur la dégradation de l’état de santé.
L’organisation des droits de l’homme, Amnesty International, vient également de joindre sa voix aux premières en publiant ce tweet dans la langue de Shakespire, dont nous vous donnons directement la traduction :
« @Alainlobog (Alain Lobognon, Député ivoirien et membre de l’opposition, est malade depuis le 23 mars. Demander @Gouvci (gouvernement de Côte d’Ivoire) et @Presidenceci (Présidence de Côte d’Ivoire) lui donner accès aux soins médicaux de son choix. »
Guillaume Soro, dont c’est le très proche collaborateur, a par ailleurs saisi la balle au bond pour interpeller le président ivoirien Alassane Ouattara. Sur son compte Twitter, l’ancien Président de l’Assemblée nationale a publié :
« Je demande au PR Ouattara de libérer et permettre au député LOBOGNON d’aller se soigner. » Avant de lui faire cette piqûre de rappel : « Lui-même avait bénéficié de la clémence de l’État de Côte d’Ivoire. »
Poursuivant sur sa lancée, le candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2020, en exil à Paris, plaide l’intervention du président français : « À l’instar d’Amnesty International, M. Emmanuel Macron qui apprécie le leadership de Ouattara, doit le lui demander. »