Michel Gbagbo, secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI) en charge de la politique pénitentiaire et des détenus politiques, aurait été assigné à comparaître devant le tribunal de première instance d’Abidjan, apprend-on de sources proches de son parti.
Après Assoa Adou, de gros ennuis judiciaires attendent-ils Michel Gbagbo ?
L’information émane d’un proche du fils de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, joint vendredi 3 avril 2020, par le confrère Linfodrome.CI.
« Il a été assigné à comparaître devant le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, mais il n’y est pas allé. C’est probablement lundi qu’il s’y rendra », a répondu cette source proche de Michel Gbagbo au confrère en ligne, ajoutant que le concerné lui-même se refuse de tout commentaire à l’heure actuelle sur le sujet.
Notre source précise qu’il serait reproché au secrétaire général adjoint de la tendance du Front populaire ivoirien dirigée par Laurent Gbagbo d’avoir dénoncé, « il y a quelques années, l’existence en Côte d’Ivoire de prisonniers politiques ».
L’information de cette assignation de ce cadre du FPI circulait depuis jeudi 2 avril 2020, sur les réseaux sociaux. Elle avait été même reprise par FPI TV, sur sa page Facebook.
« Ce jeudi 2 avril 2020, par voie d’huissier, une assignation à comparaître devant le tribunal d’Abidjan a été remise à Michel Gbagbo », pouvait-on lire dans une publication relayée sur cette page.
La Cour de cassation, faut-il le rappeler, a autorisé, mardi 31 mars dernier, le tribunal de première instance à instruire et juger l’affaire Assoa Adou, le secrétaire général du parti, pour sa supposée responsabilité dans les casses qui ont eu lieu récemment dans certains centres d’enrôlement pour l’établissement des cartes nationales d’identité (CNI).
Cette assignation en justice du fils de Laurent Gbagbo, si elle était avérée, pouurait conforter la thèse de ceux qui ne cessent de dénoncer une traque aux opposants en cette période de psychose due à la propagation du Covid-19.