L’opération d’enrôlement pour la délivrance des cartes nationales d’identité (CNI) suit son cours en dépit des interpellations de l’opposition politique, en cette période de crise sanitaire due à la maladie à coronavirus.
Enrôlement pour l’établissement des CNI: L’ONECI rassure malgré la menace du Covid-19
Il n’y aura pas de suspension de l’opération d’enrôlement pour la délivrance des cartes nationales d’identité (CNI), comme le souhaite l’opposition politique ivoirienne.
L’opération lancée à l’échelle nationale depuis le 17 février dernier suivra son cours malgré les risques liés à la propagation du Covid-19.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 03 avril 2020, lOffice national de l’État-civil et de l’identification, en charge de la conduite de l’opération, rassure que toutes les dispositions sont prises dans les centres d’enrôlement pour limiter les risques de contamination des pétitionnaires.
Face à la menace de propagation du Covid-19, rappelle l’institution dirigée par Sitioni Gnenin Kafana, le gouvernement a pris des dispositions sanitaires visant à endiguer la maladie.
Et l’Oneci y attache une importance particulière et s’inscrit dans la démarche du gouvernement face à cette guerre virtuelle engagée contre ce virus venu de Chine.
« Afin de préserver la santé des pétitionnaires, de ses agents et la continuité de l’opération d’enrôlement, l’ONECI a pris des mesures sanitaires effectives dans les centres d’enrôlement et sur l’étendue du territoire national », informe le Directeur général.
Il s’agit entre autres du respect de la distance d’au moins 1 m, du lavage des mains avant d’accéder aux centres d’enrôlement, du port des caches nez par les agents enrôleurs, etc.
Mais toutes ces mesures sont-elles assez suffisantes pour limiter les risques de contamination ? L’opposition ivoirienne n’y croit pas et elle ne cesse d’ailleurs de le dénoncer.
D’abord Simone Gbagbo, et ensuite toute l’opposition est montée au créneau pour dénoncer les insuffisances constatées et les mouvements de foule qui y sont quotidiens.
Ce qui constitue des risques réels de propagation du Covid-19. C’est pourquoi, l’opposition demande la suspension de l’opération d’autant plus que le gouvernement, dans le cadre de cette lutte contre l’avancée du Covid-19, a interdit les rassemblements de plus de 50 personnes.