Le Sud-ouest ivoirien a été le théâtre d’une attaque armée dans la nuit du 25 au 26 mars dernier. Le général Alexandre Apalo Touré, qui y a perdu un gendarme, est allé sur le terrain pour remonter le moral à ses hommes.
L’engagement du général Apalo Touré vis-à-vis de ses hommes
Alors que la Côte d’Ivoire et le reste du monde sont plongés dans une grande psychose liée à la pandémie du nouveau coronavirus, qui fait de nombreux désastres humains sur son passage, d’autres personnes au dessein encore inavoué se livrent à des actes séditieux.
En effet, dans le Sud-ouest ivoirien, une région adossée au Liberia, à quelques encablures du pont Yaka, situé à 5 kilomètres de la ville ivoirienne de Tabou, un commando non encore identifié a lancé une attaque armée contre la position avancée de la gendarmerie nationale. Au cours de cette attaque, un gendarme y a perdu la vie.
Le Commandant supérieur de la Gendarmerie, le général Alexandre Apalo Touré, est donc descendu sur le théâtre des opérations, deux jours après cette attaque, pour non seulement apporter le réconfort aux gendarmes postés en ces lieux, mais aussi, et surtout leur témoigner de la solidarité d’arme qui régit ce corps d’élite.
La présence du patron de la gendarmerie à Tabou vise donc à renforcer le dispositif sécuritaire mis en place pour contrer de telles attaques, mais également à sensibiliser contre le covid-19, qui a fait à ce jour plus de 165 personnes infectées, dont 4 malades rétablis et 1 mort.
Le général Apalo Touré a quitté les lieux non sans promettre à ses hommes et aux parents du gendarme tué que ses services de renseignements et d’enquête mettront tout en oeuvre pour retrouver les auteurs de cette attaque « afin qu’ils répondent de leur acte ».