Les premiers jours du couvre-feu instauré par Alassane Ouattara pour lutter contre la propagation du Coronavirus ont connu des violences à l’encontre des personnes qui ont eu le malheur de se retrouver dehors au-delà de 21h. Incriminée, la policenationale s’est défendue sur les réseaux sociaux.
Couvre-feu, la police nationale rassure les citoyens
Lundi 23 mars 2020, le Président Alassane Ouattara a pris de nombreuses mesures, lors de son adresse à la Nation, pour limiter la propagation du nouveau coronavirus en Côte d’Ivoire. Au nombre de ces mesures, il y a l’instauration d’un couvre-feu et de l’état d’urgence.
Le chef de l’État ivoirien avait en effet appelé les forces de l’ordre à veiller au strict respect de ces mesures. Aussi, les agents déployés sur le terrain, le mardi 24 mars, pour faire observer le respect du couvre-feu n’ont pas été du tout tendres avec les personnes trouvées dans les rues aux heures indiquées.
Dans les vidéos publiées sur la toile, de nombreuses personnes, n’ayant pas respecté le couvre-feu, ont été bastonnées par les policiers. Cette bastonnade a par ailleurs suscité des réactions mitigées au sein de la population. Alors que certains félicitaient les policiers pour leur fermeté dans la mission à eux confiée, d’autres, dont l’artiste David Tayorault, ce sont vigoureusement opposés contre ces violences policières.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, tout en reconnaissant les faits, la Direction générale de la police nationale a rassuré la population du respect des droits de l’homme dans l’application du couvre-feu.