Le président Alassane Ouattara a instauré un couvre-feu de 21h00 à 5h00 du matin, qui a démarré depuis le mardi 24 mars. La rappeuse Nash est très inquiète pour les enfants de la rue.
Nash demande un traitement spécial pour les enfants de la rue
La talentueuse rappeuse ivoirienne Natacha Flora Sonloué alias Nash, a récemment été nommée ambassadrice nationale de l’Unicef en Côte d’Ivoire.
Sa mission principale est de veiller à ce que chaque enfant puisse naître et grandir en bonne santé, être protégé contre la violence et l’exploitation, manger une nourriture de qualité en quantité suffisante, avoir accès à de l’eau potable, vivre dans un environnement propre et aller à l’école, où qu’il soit et d’où qu’il vienne.
En cette période où le coronavirus continue sa propagation fulgurante en Côte d’Ivoire, et que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara a décidé l’instauration d’un Couvre-feu de 21h00 à 5h00 du matin, La go krakra du Djassa se dit très inquiète pour les enfants défavorisés, n’ayant pas de domicile fixe, communément appelés enfants de la rue.
En sa qualité de porte-voix de ces enfants, la rappeuse Nash, via une publication sur son compte facebook, a fait des propositions aux autorités ivoiriennes.
»Une pensée pour mes fils dehors, les enfants de la rue. Si on pouvait les mettre dans des salles de classe ou dortoirs, sous des tentes aménagées pour la circonstance où des médecins, des personnes en charge des enfants pourront les suivre et où on pourra leur apporter des vivres car Corona, couvre-feu, la pluie, je me demande comment ils font? », a écrit la rappeuse ivoirienne.
Le couvre-feu a pris effet mardi. De nombreuses vidéos ont été publiées sur la toile, dans lesquelles l’on pouvait apercevoir des personnes n’ayant pas respecté le Couvre-feu être copieusement tabassées par les forces de l’ordre.
Ce qui suscite de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. Tandis que certains internautes estiment que la chicotte n’est pas la solution, d’autres pensent que la force est la meilleure solution pour que tous les ivoiriens puissent respecter ces mesures gouvernementales.