Benjamin Tehe, délégué régional à l’implantation Allemagne et Autriche de Liberté et démocratie pour la République ( LIDER ), a, dans une interview, évoqué la candidature du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à la prochaine élection présidentielle.
Benjamin Tehe (LIDER) crache du feu contre Amadou Gon et promet sa défaite à la présidentielle
Pour ce cadre de LIDER, parti d’opposition, Amadou Gon n’a aucune chance de sortir victorieux de cette échéance électorale à laquelle est également candidat Pr Mamadou Koulibaly, son mentor. A l’écouter, l’opposition ne doit pas craindre un candidat qui peine à faire l’unanimité ne serait-ce que dans sa propre famille politique.
«Sincèrement, il sera très difficile pour Gon de gagner, même à l’élection municipale chez lui à Korohgo sans tricher », a-t-il laissé entendre. Pour M. Tehe, Amadou Gon Coulibaly, en plus d’être « impopulaire (et) peu sociable », a la malchance « d’être orgueilleux, méchant et dictateur incontestable ». « Comment un tel personnage peut-il faire peur à l’opposition même si on reconnaît au régime son expertise en matière de fraude électorale », s’est-il interrogé.
Le délégué régional à l’implantation Allemagne et Autriche de LIDER a rappelé que son parti est à fond dans le combat pour l’instauration d’une commission électorale véritablement indépendante susceptible de garantir la tenue d’élections crédibles, transparentes et démocratiques.
« Sur ce principe, plusieurs partis de l’opposition nous ont rejoints et cela est à saluer. Si les choses changent et que la CEI, le code électoral, la liste électorale et les conditions sont réunis pour une compétition saine, notre candidat, le professeur Mamadou Koulibaly prêtera serment en tant que président en Novembre prochain », a-t-il martelé.
« Les Ivoiriens savent désormais celui qui est prêt à transformer toutes ces années de souffrances en allégresses à travers le travail, la rigueur, la discipline, l’union et la sagesse », ajoute-t-il.
C’est pourquoi, Benjamin Tehe reste convaincu que l’année 2020 marquera la fin du régime Ouattara et cela ne fait l’ombre d’aucun doute. « Ce n’est pas un débat, c’est un constat. Le peuple est prêt pour la sanction suprême et Ouattara a sûrement flairé le désastre », a-t-il dit.
Puis de poursuivre : « Il faut qu’ensemble, nous boutons hors du pouvoir tous ceux qui ont installé la division, l’exclusion, la corruption, la haine, l’égoïsme dans notre société. Il faut chasser ceux qui ont privatisé la richesse et socialisé, la pauvreté ».