Charles Blé Goudé garde l’espoir de rentrer un jour en Côte d’Ivoire. Et ce, malgré plus de six années de procès devant la Cour pénale internationale (CPI) aux Pays-Bas.
Charles Blé Goudé : « J’ai laissé des traces et non des taches »
Alors qu’il était encore à la prison de Scheveningen, Charles Blé Goudé avait sorti un livre intitulé « De l’enfer, je reviendrai ».
Acquitté de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, l’ancien leader des jeunes patriotes a été libéré sous conditions, le 1er février 2019, en même temps que son mentor Laurent Gbagbo.
Le Président du COJEP, Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples, est cependant loin de s’ennuyer. Les multiples visites de ses compatriotes (individuellement ou collectivement) et d’autres Africains, ainsi que les interviews des journalistes lui permettent de bien remplir ses journées.
Dans l’attente de l’issue de son procès, à la suite de l’appel interjeté par la Procureure Fatou Bensouda, Blé Goudé Charles reste convaincu qu’il rentrera au bercail, comme il n’a cessé d’en manifester le besoin.
En ce jour anniversaire de son transfèrement à la CPI, CBG reste plus que convaincu que son retour en Côte d’Ivoire n’est qu’une question de temps.
« En Mars 2014, dès mon arrivée ici aux Pays-Bas, je l’avais déjà déclaré. Aujourd’hui encore plus que jamais je l’affirme. La CPI ne sera pas la sépulture de ma vie, la CPI n’est pas la FIN ; c’est un autre DÉPART », a-t-il déclaré sur sa page Facebook.
Il annonce solennellement « le départ pour notre terre d’espérance, la terre sous laquelle mon cordon ombilical a été enterré ».
Appelant ses compatriotes à garder courage et espoir, il leur adresse ce message : « Comme sur mon chemin, j’ai laissé des traces et non des taches, je marcherai toujours droit, le regard fixé vers l’avenir. »
Notons que Charles Blé Goudé vit, depuis sa libération, dans un hôtel à La Haye aux frais de la CPI, attendant que ses justiciers lui trouvent un pays d’accueil ou qu’il rentre dans sa Côte d’Ivoire natale.