Guillaume Soro avait lancé l’alerte auprès de l’ONG Amnesty international pour signaler l’enlèvement de certains de ses proches. Dans un message publié sur son compte Twitter, ce vendredi, le président de GPS a donné quelques indices sur les ravisseurs de ses militants.
Guillaume Soro: « Hamed Bakayoko pourrait-il nous renseigner ? »
Dans la lettre ouverte à l’Organisation de défense des droits de l’homme, Amnesty international, courant de la semaine, Guillaume Soro avait dressé la liste de ses partisans porté-disparus. Il s’agit notamment de « Traoré Lamine, Koné Siriki, Kouakou Bernard, Dosso Seydou, Coulibaly Hardjouma, Touré Alassane, Bamba Souleymane, Kamahaté Adama, Fofana Mamadou, Silwé Emanuel, Fofana Mouhamed Ali, Fofana Mamadou Katib, Kamaté Amadou, Logbo Guy Armand, Tioté Ahouma, Koné Ardiouma dit Herman et Kouamé Jean Baptiste ».
Inquiet de la situation de ses dix-sept personnes, l’ancien Président de l’Assemblée nationale, en rupture de ban avec le RHDP unifié, parti présidentiel, a donc appelé l’ONG à s’intéresser de près à ce dossier, car, précise-t-il, « il y a urgence à agir en Côte d’Ivoire ».
Soro Kigbafori Guillaume indique par ailleurs que certains de ses proches avaient en effet répondu à des convocations dûment délivrées. D’autres avaient par contre été enlevés par des individus encagoulés. Mais dans un cas comme dans l’autre, aucune de ces militants de Générations et peuples solidaires (GPS) n’a par la suite donné signe de vie.
Dans un nouveau tweet publié ce vendredi 13 mars 2020, l’ancien chef rebelle se veut alarmant : « Nous n’avons toujours pas de nouvelles de ces personnes disparues en Côte d’Ivoire. » Puis, il ajoute : « Le Ministère d’Etat de La Défense serait indexé par certains appels anonymes. Avant d’interpeller le mis en cause : « Le ministre Hamed Bakayoko pourrait-il nous renseigner ? »
Guillaume Soro est visé par un mandat d’arrêt international pour «Tentative de déstabilisation et détournement de deniers publics ». Il vit en exil en France depuis son retour manqué à Abidjan, le 23 décembre dernier.